Prendre son temps est une subversion du quotidien, de même la longue plongée dans une interiorité qui paraît un abîme pour nombres de contemporains n'habitant plus que la surface d'eux-mêmes et en faisant leur seule profondeur. Le recours à la forêt, à la montagne, aux sentiers, est une échappée belle pour reprendre son souffle, affûter ses sens, renouveler sa curiosité, et connaître des moments d'exception bien éloignés des routines du quotidien.
p.91-92