1957
Joan était assise sur le petit canapé orange de mon salon et buvait un gin-martini bien tassé, sa boisson favorite. C’était son second verre mais elle avait toujours tenu l’alcool, aussi bien qu’un homme. Par cette chaude et humide journée de mai — l’été est toujours précoce, à Houston —, nos vies suivaient encore leur cours normal. En août Joan aurait définitivement quitté la scène.