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Citation de Partemps


OCTOBRE, NUIT


« Accepte ce silence : la parole étranglée dans le noir de la gorge comme une bête engourdie, comme le sanglier empaillé qui durant les orages d’octobre étincelait dans le cellier. Livide et tressé de paille, le cœur sec, sans fumée, et pourtant face à la foudre qui clouait la porte, chaque fois à l’endroit exact où la mort avait commencé : l’inutilité de reculer, le corps ardent, la crosse du chasseur sur son flanc.

Ferme les yeux. Pense : lièvre, et renard et loup, appelle les bêtes qui pourchassées courent sur la terre rase et sont à un jet de fronde de mourir et de s’endormir épuisées dans la tanière où seul celui qui est poursuivi connaît vraiment la nuit, vraiment le souffle. »


OTTOBRE, NOTTE


« Accetta questo silenzio: la parola stretta nel buio della gola come una bestia irrigidita, come il cinghiale imbalsamato che nei temporali di ottobre scintillava in cantina. Livido e intrecciato di paglia, il cuore secco, senza fumo, eppure contro il fulmine che inchiodava la porta, ogni volta nel punto esatto in cui era iniziata la morte: l'inutile indietreggiare, il corpo ardente, il calcio del cacciatore sul suo fianco.

Chiudi gli occhi. Pensa: lepre, e volpe e lupo, chiama le bestie che cacciate corrono sulla terra rasa e sono nella fionda del morire o dell'addormentarsi sfinite nella tana dove solo chi è inseguito conosce davvero la notte, davvero il respiro. »
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