AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Partemps


LE RETOUR D'ARTAUD LE MÖMÖ

L’esprit ancré

vissé en moi par la poussée psycho-lubrique du ciel est celui qui pense toute tentation, tout désir, toute inhibition.

O dédi

A dada orzoura

O dou zoura

Adada skizi

O Kaya

O Kaya ponoura

O ponoura

A pona

Poni

C’est la toile d’araignée pentrale, la poile onoure d’ou-ou la voile, la plaque anale d’anavou

(Tu ne lui enlèves rien, dieu parce que c’est moi tu ne m’as jamais rien enlevé de cet ordre, je l’écris ici pour la première fois, je le trouve pour la première fois)

Non la membrane de la voûte non le membre omis de ce foutre, d’une déprédation issu

Mais une carne, hors membrane hors de là ou c’est dur ou mou

Ja passée par le dur et mou,

étendue cette carne en paume, tirée, tendue comme une paume de main exsangue de se tenir raide, noir, violette de tendre au mou.

Mais quoi donc à la fin, toi le fou ?

Moi ?

Cette langue entre quatre gencives,

Cette viande entre deux genoux, ce morceau de trou pour les fous.

Mais justement pas pour les fous, pour les honnêtes, que rabote un délire à rôter partout, et qui de ce rôt firent la feuille,

Écoutez bien :

firent la feuille du début des générations, dans la came palmée de mes trous,

à moi.

Lesquels, et de quoi ces trous ?

d’âme, d’esprit, de moi, et d’être ;

mais à la place où l’on s’en fout, père, mère, Artaud et itou.

Dans l’humus de la trame à roues, dans l’humus soufflant de la trame de ce vide, entre dur et mou

Noir et violet, raide pleutre et c’est tout.

Ce qui veut dire qu’il y a un os, où

dieu s’est mis sur le poète, pour lui saccager l’ingestion de ses vers, tels des pets de tête qu’il lui soutire par le con, qu’il lui soutirerait du fond des âges, jusqu’au fond de son trou de con, et ce n’est pas un tour de con qu’il lui joue de cette manière, c’est le tour de toute la terre contre qui a des couilles au con.

Et si on ne comprend pas l’image,

— et c’est ce que je vous entends dire en rond, que vous ne comprenez pas l’image qui est au fond de mon trou de con, —

c’est que vous ignorez le fond non pas des choses, mais de mon con

à moi, bien que depuis le fond des âges vous y clapotiez tous en rond comme on clabaude un aliénage complote à mort une incarcération

Re re ghi reghéghi geghena a zoghena a gogha riri

Entre le cu et la chemise

Entre le foutre et l’infra-mise

Entre le membre et le faux bond entre la membrane et la lame entre la latte et le plafond

Entre le sperme et l’explosion tre l’arête et tre le limon entre le cu et la main mise

de tous sur la trappe à haute pression d’un râle d’éjaculation n’est pas un point ni une pierre

éclatée morte au pied d’un bond ni le membre coupé d’une âme

(l’âme n’est plus qu’un vieux dicton) mais l’atterrante suspension d’un souffle d’aliénation violé, tondu, pompé à fond par toute l’insolente racaille de tous les empafrés d’étrons qui n’eurent pas d’autre boustifaille pour vivre que de bouffer

Artaud

Mômo

Là, où l’on peut piner plus tôt que moi et l’autre bander plus haut que moi en moi-même s’il a eu soin de mettre la tête sur la courbure de cet os situé entre anus et sexe

De cet os os sarclé que je dis dans la crasse d’un paradis dont le premier dupé sur terre ne fut pas le père ou la mère qui dans cette antre te refit mais

JE vissé dans ma folie

Et qu’est-ce qui me prit d’y rouler moi aussi ma vie ?

MOI

RIEN, rien

Parce que moi

J’y suis

J’y suis et c’est la vie qui y roule sa paume obscène

Bien

Et après ?

Après ? Après ?

Le vieil Artaud est enterré

dans le trou de la cheminée qu’il tient de sa gencive froide de ce jour où il fut tué !

Et après ? Après ?

Après !

Il est ce trou sans cadre que la vie voulut encadrer

Parce qu’il n’est pas un trou

mais un nez qui sut toujours trop bien renifler

Le vent de l’apocalyptique

tête qu’on pompe sur son cu serré

et que le eu d’Artaud est bon pour les souteneurs en miserere

Et toi aussi tu as la gencive

La gencive droite enterrée

dieu toi aussi ta gencive est froide depuis infiniment d’années que tu m’envoyas ton cul inné

pour voir si j’allais être né

à la fin depuis le temps que tu m’espérais

en raclant

mon ventre d’absent

menendi enenbi

embenda tarch enemptle o marchte rombi tarch pai et a tinenptle orch pendu o patendi a marchit orch yorpch ta urchpt orchpt ta tou taurch campli ko ti aunch a ti aunch aungbli
Commenter  J’apprécie          00









{* *}