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Citation de Partemps


A force de voir autour de moi mentir les hommes, mentir sur ce qui fait être idée, ce refus imbécile de s’avancer jusqu’aux idées, j’ai éprouvé le besoin de quitter l’homme et de m’en aller, où je pourrai enfin librement m’avancer avec mon cœur, tout ce cœur qui devant ma conscience attentive cueille et déblaie les émotions d’images qui lui viennent de l’Absolu circulaire, ce flot tissu perçant ma colonne vertébrale et que mon cœur ensuite vers mon plexus rejette avec le spasme d’une mer. (…) On voit Dieu quand on le veut bien, et voir Dieu c’est ne pas être satisfait de la petite enclave des sensations terrestres qui n’ont jamais fait que d’un peu plus ouvrir la faim d’un moi et d’une conscience entière, que ce monde ne cesse pas d’assassiner et de tromper.

Un jour j’ai été loin de Dieu, mais jamais non plus je ne me suis senti si loin de ma propre conscience, et j’ai vu que sans Dieu il n’y a pas de conscience ni d’être, et que l’homme qui se croit encore vivre ne pourra plus jamais rentrer en soi.

C’est ainsi que poussant vers Dieu, j’ai retrouvé les Tarahumaras.

La plus haute idée de la conscience humaine et de ses universels répondants : Absolu, Eternité, Infini, existe encore chez cette race de vieux Indiens qui disent avoir reçu le Soleil pour le transmettre aux méritants, et qui dans les rites du Ciguri ont conservé la porte organique de la preuve, par laquelle notre être, que l’impure assemblée des êtres a rebuté, sait qu’il est lié à cet au-delà des perceptions corporelles où le Cœur du Divin se consume à nous appeler.
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