Le jour, je vois les pigeons de ma fenêtre, paralytiques et désœuvrés, qui mitonnent leurs misères au soleil, et la nuit j'assiste au calvaire des petites, les pauvrettes, qui arpentent le bitume en bas, dans un sens et dans l'autre, sur l'Avenue, entre deux infections des ovaires et un avortement chez la faiseuse d'anges de Loures, dans un sous-sol tapissé d'images saintes qui pue le poisson grillé, avec une vieille qui gémit dans un coin.