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Citation de Erzats


Peut-être faut-il s’en aller mais vers où ?
Comment pourrai-je m’abandonner à la nudité de cet autre qui étranger à moi est mon être le plus mien ?
Le corps serait-il un coquillage qui ne s’entrouvre jamais comme s’il retenait le cri d’une étoile le hurlement d’une hyène ?
Qui saurait vivre en bonne entente avec le feu comme s’il reposait dans une clairière de silence ? Comment prononcer avec une langue de sable les vibrantes voyelles des flambées souterraines ?
Jamais les vers ne seront rameaux de sang rameaux de temps
Comment pourraient-ils posséder le bonheur concentrique d’un corps quand toutes leurs veines sont soleil et mer ?
Serait-il arrivé le temps des fruits mélancoliques ou est-ce que l’hiver déchire inexorable la trame de sable en laquelle vacille notre fragile identité ?
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