Il y a une terre qui halète dans la gorge,
il y a un bouquet d'herbe qui embaume la maison.
L’air est solide, le chemin pierreux.
Je cherche l’eau profonde et pavoisée de noir.
J’emplis de terre le crâne, je veux respirer plus haut,
je veux être la poussière de la pierre, le puits verdi de mousse ;
le temps est celui d’un jardin
où l’enfant rencontre les fourmis rouges.
Je vais jusqu’à la fin du mur chercher un nom obscur :
est-ce celui de la nuit proche, est-ce le mien ?
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Traduction du portugais par Michel Chandeigne.