Mais les offenses blessantes sont aussi les plus riches et les plus utiles, il le savait, car elles fermentent dans l'âme, exigent des réponses élaborées et complexes, et non des actes libérateurs, improvisés et décevants. Non, il savait très bien que les offenses blessantes nichaient dans une zone secrète, elles y restaient tapies comme des larves en léthargie et puis créaient des ramifications, des colonies, des termitières aux couloirs complexes qui supposaient une topographie minutieuse et attentive. (p. 121)