Je ne me sentais plus seule, parce que j’étais comme eux. Parce qu’ici, je pourrais être libre.
Mais Lake Ephemeral n’était pas un paradis.
Il y poussait des fleurs carnivores plus grandes qu’un homme – les gens les nommaient fleurs-cercueils. Cela me déconcertait, que l’on puisse souhaiter à ce point vivre en un lieu où de telles plantes s’épanouissaient. Pire, j’allais bientôt découvrir que ces gens cultivaient les fleurs-cercueils.
Ils avaient choisi de vivre, année après année, dans ce paradis mortel.
Et aucun d’eux, jamais plus, n’avait fait un pas de l’autre côté de l’enceinte.