Le regard met longtemps à s’habituer…
Le regard met longtemps à s’habituer à l’obscurité.
Et puis on voit le cerf. Immobile, confondu aux formes
sombres des outils ou des meubles. Du lierre emmêlé à ses
bois, des fougères aux pieds.
Sa grande tête calme est tournée vers nous : il y a en
elle quelque chose de radieux, qui semble sourire, nous
considérer tous. Alors, quand ses paupières s’abaissent,
longuement, ça fait comme un grand bruit qui vient nous
froisser sous la peau.
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