Man Pitak n’aime pas qu’on la présente ainsi. Agrégèz, c’est un métier civil, un gagne-pain. Sa vocation est au plus près des corps et des esprits, dans le soin et l’accompagnement. Man Pitak se dit gadézafè, d’autres la disent quimboiseuse, voyante, rebouteuse. Mais elle ne formule rien, elle tient sa place.
L’infirmière-cheffe vient se loger près d’elle, debout contre la paroi du pod.
(Michael Roch, « Les vies de Man Pitak »)