Sans oublier les odeurs. Ici non plus, elles ne manquent pas. D’ordures, de varech, de poisson pourri, de crépi moisi. Mais surtout de sel. L’écume poussée par le vent parcourt de très longues distances à la surface de la mer. En retombant, elle recouvre boiseries et poignées d’une membrane poisseuse, mes cheveux et mes habits collent en permanence. Quand on frotte entre ses doigts le sel séché, poudreux, on est surpris par l’odeur répugnante qui en émane.