Engendrer un enfant avec son propre corps plutôt qu’à l’aide d’un utérus artificiel était une débauche de ressources que la station ne pouvait tout simplement pas de permettre : des femmes mouraient de cette manière ou détruisaient soit leur métabolisme soit leur plancher pelvien, alors qu’elle étaient des personnes capables de travailler. Mahit avait reçu son implant contraceptif à neuf ans. Quand elle avait appris que, parfois, des Teixcalaanlitzlim portaient leurs propres enfants à l’intérieur de leur corps, cela lui avait fait le même effet que l’eau se répandant d’un de ces bols de fleurs dans le restaurant sur Place Centre Neuf. Elle trouvait à la fois choquant et fascinant qu’on puisse avoir autant à gaspiller en toute décontraction.