Arkan Simaan, né au Liban en 1945, est un historien des sciences de langue française, bien que sa formation soit brésilienne. Il émigre avec sa famille vers le Brésil à l'âge de deux ans et s'établit à Anápolis, près de Brasilia.
En 1964, un coup d’État militaire renverse le gouvernement de João Goulart, alors qu’il vient de commencer des études de physique à l'université de São Paulo. Il s’engage dans le mouvement trotskiste. Poursuivi par la police et condamné à la prison, il entre dans la clandestinité. Son nom figure dans plusieurs procès, notamment dans l’IPM (Inquérito policial-militar, c’est-à-dire Enquête politico-militaire) du CRUSP (Conjunto Residencial da Universidade de São Paulo). Par cette instruction, le gouvernement militaire veut rendre 46 étudiants responsables de toute l’agitation. Obligé de fuir le pays, Arkan Simaan arrive à Paris en 1970, où il abandonne quelques années plus tard l’activité politique.
Il reprend ses études de physique à l'Université Paris VII, puis d’ingénieur à l'Institut supérieur des matériaux et de la construction mécanique.
Après un bref passage par l'industrie, il décide de se consacrer à l’enseignement et obtient l’agrégation de physique.
En, 2012 il est l'un des fondateurs de Planète Amazone, Organisation non-gouvernementale destinée à défendre les peuples autochtones. Il participe aux voyages en Europe du cacique Raoni.