C'est la suite direct du tome précédent puisque dans l'édition originale, le 9 et le 10, ne forment qu'un seul volume.
Dans ce tome, Rand passe à l'action pour conquérir et pacifier des territoires. Il fait la chasse aux Réprouvés et se prépare à la Dernière Bataille. L'auteur na parle toujours pas de Perrin et de Fayle qu'il a laissé aux Deux-Rivières à la fin du tome 8.
Je ne suis toujours pas déçue ni lassée par cette série. J'ai d'ailleurs trouvé ce tome un peu plus fluide lire que les autres. Les évènements, bien qu'étant denses, s'enchaînent bien et l'intrigue est très prenante.
J'ai juste trouvé un point négatif qui m'agace un peu depuis le début. Toutes les femmes sont du genre très autoritaires, faisant passer les hommes pour des incapables. C'est parfois un peu lourd et inutile.
Commenter  J’apprécie         70
Que de surprises dans ce tome !
Toujours pas de Perrin à l'horizon, par contre, beaucoup de personnages disparaissent de la surface de la terre. Je pensais que Lanfear arriverait à tirer son épingle du jeu plus longtemps, mais que pouvait-elle faire contre une Moiraine qui a affronter les épreuves de Rhuidean qui est prête à tout pour défendre sa cause. J'aime beaucoup la lettre qu'elle laisse à Rand, qui permet de comprendre son état d'esprit, et l'évolution de son opinion vis-à-vis du Dragon.
J'ai aussi tiqué sur la volonté d'Elayne de faire de Rand son lige. Comment peut-elle croire qu'il acceptera d'obéir à quelqu'un alors que tellement de partis cherchent à la manipuler actuellement ?
Le tome alterne entre moments un peu lents et accélérations des évènements. Du coup je ne dévore pas le livre d'une traite, si j'ai pas envie de poursuivre, je fais une pause, je lis autre chose. Je savoure ainsi plus l'histoire.
Commenter  J’apprécie         20
Récit lovecraftien assez inégal, avec des lenteurs que l'on ressent non maîtrisées, et très typé "SF années 20".
Satan est finalement peu crédible, souvent caricatural, et la manière dont le héros se tire des mauvais pas est souvent relativement inespérée, voire chanceuse. A l'instar des romans d'aventure de l'époque.
Il reste une ambiance qui sourd parfois lentement, pesamment et instille une atmosphère frissonnante.
Même un Abraham Merritt moyen peut nous transporter très loin.
On peut toutefois se demander si ce livre de l'auteur était tout à fait indiqué pour débuter une telle collection. Au vu du succès, ponctué par plus de 450 livres publiés (tant anciens que nouveaux, avec beaucoup d'inédits), on serait toutefois tenté de répondre par l'affirmative.
Commenter  J’apprécie         20
. En fait je relis l’ensemble ( pour la 4ème fois) au fur et à mesure que paraît la nouvelle traduction chez Bragelonne . Parmi les œuvres en cours celle-ci vient juste après le trône de Fer dans mon Panthéon personnel . Ampleur de la vision , complexité de l’intrigue (même si le schéma Lumière VS ténèbres est très classique) , profondeur des personnages, valeurs défendues ( féminisme , solidarité …) tout est bien . Temps de grosses batailles , Rand devient chef d’armée et Mat super stratège . Sale temps pour les Réprouvés dont plusieurs vont au tapis . Mais un personnage important disparait et une autre apparait (Birgitte que j’aime beaucoup) ; Du côté des Aes Sedai on s’éclate (une sorte de Brexit quoi !) .
Commenter  J’apprécie         10
La belle de Richmond a de pales airs de la fresque romanesque "autant en emporte le vent", mais à la place d'une romance comme je m'y attendais, c'est surtout une histoire d'un amour incompréhensible à la limite de la toxicité entre un père et sa fille.
Tiré de faits réels, les personnages dépeints ont vraiment existé : Aaron burr, Theodosia, Mr Hamilton, et bien d'autres...
Le roman est très bien écrit, mais j'ai trouvé de nombreuses longueurs et surtout, ce qui m'a principalement énervé, c'est la naïveté de l'héroïne. Elle voue une adoration éternelle à son père qui est un être égoïste et qui veut la voir épouser un homme quelle n'aime pas pour le prestige de son argent et surtout, afin qu'il ne se sente pas en rivalité avec le futur époux. Aaron burr exige un amour sans limite et exclusif de sa fille, s'inquiétant de la voir fréquenter celui qu'elle aime vraiment.
Au début, elle dira à son paternel qu'elle ne souhaite pas suivre sa décision d'épouser ce Joseph pour lequel elle n'a qu'une tendre affection maternelle. Le jeune homme, impétueux, lui a sauté dessus pour lui voler un baiser forcé et lorsqu'elle raconte cela a Aaron pensant qu'il va s'insurger contre celui qui a osé la bafouer aussi impunément, ce dernier rigole en lui disant que tous les hommes sont ainsi et qu'il n'a rien fait de mal. Il lui demande de le pardonner instamment et d'oublier ce fâcheux malentendu. De nos jours, ça s'appelle tout simplement un viol !
La demoiselle finira par écouter son père et épouse ce rustre qui la dégoute autant physiquement que dans ses manières sans convenance, s'enfermant dans la prison d'un mariage peu épanouissant et où ce nouveau pays quelle découvre est aussi sinistre que son amour pour son mari.
Vers la fin du roman, les drames s'enchaînent et Aaron, qui jouissait jusqu'à présent d'un statut prestigieux et manipulait à sa guise les politiciens et le monde de la bonne société, se retrouve condamné, purgeant une peine de prison. De nombreux faits lui sont reprochés, et malgré cela, Theodosia le pense encore innocent et croit que tout ceci n'est qu'injustice. Elle le croira jusqu'à la fin. On a beau lui mettre le nez dedans, elle réfute toute accusion contre son père tant adoré. Et toute sa vie sera ainsi, ponctué de ses nombreuses visites à son père ou elle abandonne facilement sa famille pour lui. Elle manipule à sa guise son mari pour le profit de son père, et laisse de côté son propre enfant !
C'est avec un goût amer que j'ai refermé ce livre, malgré toute la poésie de la plume de l'écrivaine.
Commenter  J’apprécie         00
Comme tous les tomes précédents, l'intrigue et l'action augmentent de pages en pages. Digne de GOT ;) ;)
Commenter  J’apprécie         00