Quant à Boucher, il serait peut-être un peu téméraire de vouloir présenter son oeuvre au public, sans disposer d'une immense salle d'exposition, encore impossible à découvrir aujourd'hui, et où l'opulente fantaisie du peintre de la grâce et de la volupté « pourrait se développer » en toute liberté, représentée non seulement par les quelques portraits charmants dus à son facile pinceau, mais encore par ses fraîches bergeries, aux horizons bleus et aux personnages enrubanés, par ses panneaux décoratifs, et par les plus beaux spécimens des tapisseries nées de sa fertile et folle imagination.