Au décès de son mari, elle s'était sentie orpheline, alors qu'elle n'avait rien éprouvé de tel à la mort de ses parents, emportés par un cancer foudroyant à six mois d'intervalle, dix ans auparavant. Elle avait alors un refuge: Michel. Il était le centre de son univers, son présent, son avenir, celui à qui elle s'en était remise pour toutes les décisions les concernant, eux et leur fils, les bras tendres dans lesquels se blottir.