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Citation de fanfan50


Debout à proximité de la tribune, Flovent regardait le président fraîchement élu de la jeune république islandaise. Il prononçait son discours à la nation qui grelottait sous une pluie battante à l’ancien parlement en plein air de Thingvellir, la faille d’Almannagja était comble, et la foule longeait la rivière Öxara jusqu’au lac. Ils étaient venus par milliers des quatre coins du pays pour célébrer la liberté retrouvée, fêter l’indépendance et saluer la plus jeune démocratie d’Europe. Le roi du Danemark avait finalement envoyé un télégramme de félicitations, même s’il était plutôt mécontent de voir les Islandais prendre leur indépendance en pleine guerre. Le débarquement en Normandie venait de commencer. Les actualités faisaient état d’énormes pertes humaines sur les côtes françaises. Flovent avait souvent pensé à Thorson, en espérant sincèrement qu’il en réchapperait.
Portées par la pluie, les paroles du nouveau président résonnaient sur le lieu de l’ancien parlement. Ce jour-là, Flovent était fier d’être un Islandais dans son propre pays même si l’avenir l’angoissait. L’époque était incertaine, la guerre ravageait le monde et l’Islande était occupée par une armée étrangère.
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