Lorsque je m'éveille-et c'est à ce moment que j'y songe-, mon corps semble peser sur les draps de cet impitoyable poids, tenir dans ses plis de ce cupide effondrement : il s'enlise, s'étale, crachouille, mais réclame sa pitance. de sorte que dans ce fébrile engourdissement qui suit l'éveil, je ne sais jamais très bien si je sors d'un cauchemar ou si je retombe dans un rêve, et si cette agitation annonce mon extinction ou mon essor vers un ailleurs plus clément. Plus humain.