— Vous devez mener une merveilleuse existence, affirma le prince. Je vous envie.
— Vous m’enviez… Quoi ? La fortune de mon père ?
— Non, objecta-t-il ; votre liberté et vos responsabilités.
— Je n’ai pas de responsabilité, fit-elle remarquer.
— Veuillez m’excuser, dit-il, mais vous en avez, et il serait temps que vous en preniez conscience.
— Je ne suis qu’une fille, murmura-t-elle avec une subite simplicité. Quant à vous, comte, je suis sûre que vous avez suffisamment de responsabilités personnelles ?
— Moi ? s’étonna-t-il tristement. Je n’ai pas de responsabilité. Je ne suis personne – une Sérénissime Altesse qui doit prétendre être très importante, à toujours prendre soin de ne rien faire qu’une Sérénissime Altesse ne devrait faire. Bah !