J'aurai suffi pour tout le vivant,
Plantes et gens.
En ce temps de morts allongés côte à côte
Quelque part en quelque fin du monde,
Dans d'impossibles souffrances: Marsyas
Ecorché vif.
Leur ayant rendu la vie,
Je n'en serai pas plus pauvre
De vie, de moi ou de sang.
Je suis devenu Marsyas.
Et Marsyas j'ai vécu
Longtemps chez les vivants.