Pour la première fois, je me suis aperçu que si je ne mourais pas, je ne ferais sans doute pas grand chose de plus que survivre, et qu’un an plus tard, je serais heureux d’avoir un appart et peut-être un petit bas de laine sur un compte épargne et une petite télé ou autre et que ce serait déjà très bien. Dieu est le temps, ai-je alors pensé. Le temps était tout. Dieu était l’allure du temps. Je me souviens avoir pensé à cette unité temporelle magique, l’année, une rognure d’ongle du petit doigt de Dieu.