Assis sur une vieille natte à côté de sa femme, la tête serrée entre ses grosses mains, Ngor se lamente à longueur de journée :
- Dibor, ma femme, ma bonne épouse, dis-moi ce que je dois faire pour sortir de mes ennuis. Je ne sais plus rien, je ne suis plus rien, depuis que j'ai plus rien. En perdant ma fortune,
j'ai perdu la tête,
j'ai perdu la raison,
j'ai perdu la vie.