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4/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 21/04/1820
Mort(e) à : Bièvres (essonne) , le 16/08/1895
Biographie :

Mathieu Auguste Geffroy, né à Paris le 21 avril 1820 et mort à Bièvres (Essonne) le 16 août 1895, est un historien français.

Professeur d'histoire aux collèges de Dijon et de Clermont-Ferrand, puis au lycée Louis-le-Grand de Paris et à la faculté des lettres de Bordeaux, il est élu membre de l'Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux en 1856 après un séjour en Suède.

Puis il est professeur à l'École normale supérieure de Paris en 1862, puis professeur suppléant d'histoire ancienne à la Sorbonne en 1872. Il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1874 et il est directeur de l'École française de Rome de 1875 à 1882, puis de 1888 à 1895.

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Florence, un siècle durant, fit un travail d'élite pour la parure et pour l'éducation de l'humanité : c'est sous l'attrait de ce souvenir que M. Geffroy la goûtait; et pour les grands hommes d'antan, dont Florence s'honore, son imagination eût souhaité d'être une amie. Ses sentiments à l'égard de Rome avaient quelque chose de plus intime et de plus profond encore : il aimait Rome comme on aime les êtres à qui Ton a fait le don de soi-même; et la seconde partie de ses Études italiennes n'aidera pas seulement à mieux connaître le sujet même auquel elles s'appliquent, mais l'esprit et les tendresses de l'auteur.
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Ce qu'on a appelé de nos jours l'humanisme a été comme le centre et le foyer de la Renaissance italienne, particulièrement de la Renaissance florentine. On désigne par ce mot la série des efforts tentés et des résultats obtenus par les lettrés et les érudits qui entreprirent en Occident, pendant le XVe siècle, de reconquérir la connaissance naguère obscurcie des plus belles œuvres de l'antiquité classique, et de renouer de la sorte, au grand profit de la civilisation, la chaîne des traditions intellectuelles et morales.
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L'ardeur d'érudition par où l'humanisme avait suscité le réveil de l'antiquité et secoué la servitude du moyen âge rencontra sous Laurent une aide d'autant plus puissante que la découverte de l'imprimerie commençait alors à porter ses premiers fruits. Inventé seulement en partie dès 1430 par Laurent Kôster, de Harlem, qui fit les premiers essais de caractères mobiles, cet art avait été transporté, vers 1462, au delà des Alpes par Sweynheim et
Pannarlz, les deux célèbres collaborateurs de Gutenberg, de Fust et de Scheffer, quand la prise et le pillage de Mayence, à la suite des victoires du prince Adolphe de Nassau, les eut forcés de s'expatrier. Établis d'abord à Subiaco, puis à Rome, ils donnèrent en six ans, à partir de 1465, plus de 12000 volumes. Ce ne fut toutefois qu'en 1471 que parut à Florence le premier livre imprimé; mais ce retard fut racheté par l'industrie de l'orfèvre florentin Bernado Cennini, qui apprit à ses compatriotes à fondre eux-mêmes les caractères. En 1488, le célèbre Homère exécuté avec le concours de l'Athénien Démétrius Chalcondyle par les soins et aux frais de Bernardo Nerli, qui le dédia au fils aîné de Laurent de Médicis, inaugura dignement la série des beaux ouvrages grecs publiés à Florence. Avant la fin du siècle, l'Europe était inondée de livres sortis des presses italiennes.
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