Sylvius Persane avait mille raisons d'être content de lui-même. La première était qu'il faisait beau. On s'attribue volontiers les grâces que l'on estime chez autrui et l'agrément de la nature est un motif d'être avantageux. Aussi bien la tiédeur admirable de l'air, l'aménité du vent et le ciel turquoise donnaient ils,
ce jour-là, un plaisir d'autant plus vif, qu'à Paris les après-midi de février sont trop souvent glaciales. Autre raison : Sylvius Persane se sentait jeune.