Citations de Auguste Renoir (33)
Pour un peintre, il ne suffit pas d'être un bon artisan ; il doit aussi aimer caresser sa toile.
L’inconvénient de l’Italie, c’est que c’est trop beau. Pourquoi peindre quand on a tant de plaisir à regarder ?
Ce dessin m’a pris cinq minutes, mais j’ai mis soixante ans pour y arriver.
Un matin, l'un de nous manquant de noir, se servit de bleu : l'impressionisme était né.
Devant la nature, on est épaté par le spectacle du soleil couchant ; mais si cet effet était éternel, il fatiguerait ; tandis que là où il n’y a pas d’effet, cela ne fatigue pas.
Tous ces gens qui vous rasent sur l’art, allez donc leur apprendre que ce n’est pas seulement une question de métier, qu’il faut, en plus, un certain quelque chose, dont aucun professeur n’enseigne le secret… de la finesse… du charme et cela, on le porte en soi.
La seul récompense que l'on devrait offrir à un artiste, c'est de lui acheter ses oeuvres.
Tous ces gens qui vous rasent sur l’art, allez donc leur apprendre que ce n’est pas seulement une question de métier, qu’il faut, en plus, un certain quelque chose, dont aucun professeur n’enseigne le secret… de la finesse… du charme et cela, on le porte en soi.
Il faut savoir trouver la beauté partout.
Je ne sais pas si ce que je peins est mauvais ou bon. Ce que je sais, c'est que j'ai toujours peint comme j'ai pensé.
Un artiste, sous peine de néant, doit avoir confiance en lui-même et n'écouter que son vrai maître, la nature.
Qu'il parle de peinture, de sculpture, de musique, de littérature, qu'il rende hommage à des artistes admirés, qu'il raconte des anecdotes ou évoque les principaux moments de sa vie et de son oeuvre, Renoir dit toujours «le plus simplement du monde des choses magnifiques» (Sacha Guitry).
Il faut se laisser aller dans la vie comme un bouchon dans le courant d'un ruisseau.
Quels êtres admirables que ces Grecs. Leur existence était si heureuse qu’ils imaginaient que les dieux, pour trouver leur paradis et aimer, descendaient sur la Terre. Oui, la Terre était le paradis des dieux... Voilà ce que je veux peindre.
Donne moi un pommier dans un jardin de banlieue ; ça me suffit très bien ! Je n’ai nullement besoin des chutes du Niagara !
Il y a dans la peinture quelque chose de plus, qui ne s’explique pas, qui est l’essentiel.
Au début je vois le motif comme un brouillard. Je sais que tout ce que je verrai plus tard y est, mais ça ressort qu'avec le temps. Quelquefois ce sont les choses importantes qui surgissent les dernières.
Vous arrivez devant la nature avec des théories. La nature flanque tout par terre.
La main la plus habile n'est jamais que la servante de la pensée.
« L’impressionnisme, parlons-en, s’écria Renoir impatienté… Dire que c’est moi qui a insisté pour qu’on gardât à ce groupe ce qualificatif que lui avait donné, par dérision, le public devant une toile de Monet intitulée Impression. Par là, je voulais simplement dire aux passants : « Vous trouverez ici le genre de peinture que vous n’aimez pas. Si vous venez, ce sera tant pis pour vous, on ne vous remboursera pas vos dix sous d’entrée. »