D’ailleurs, promener un Chinois dans la capitale n’était pas pire que bidouiller des recettes d’après photo, en imaginant que ceci pourrait passer pour une tomate, cela pour une béarnaise, et le tout pour une tranche de tête de veau. Parce que c’était devenu ça, mon boulot : examiner des photos complètement nulles de plats complètement nuls et en déterminer une plausible confection. Il faut reconnaître que ça finissait par couper l’appétit, même à une gourmande comme moi.