Aurora Sacleno

Il s’approcha de moi et m’ouvrit ma veste en cuir.
Puis il passa ses mains, sur mon débardeur violet contournant mes seins.
Il approcha sa bouche de mon cou pour me faire des baisers voluptueux.

Benjamin me plaqua contre la barre en fer et se frotta contre tout mon corps.
Des frissons intenses m’envahirent, sa bouche remonta de mon cou jusqu’à mes lèvres pour m’embrasser avec fougue.
Une énergie semblait se dégager de son corps.

Sur le moment, je ne pouvais plus bouger, le mien était totalement immobilisé.
Il me touchait les cheveux avec une tendresse.
Elle enchaîna un mouvement sensuel, tout en enlevant son tee-shirt, elle passa ses mains remplies de bagues sur tout son torse, puis basculant en arrière, elle prit les mains de Benjamin et les posa sur ses fesses.

Tout doucement, il déboutonnait mon pantalon toujours collé contre son corps.
Puis suivant ses gestes il lui enleva son débardeur, elle se trouvait juste en maillot de bain argenté avec des cuissardes noires.
Ils se blottirent l’un contre l’autre se touchant, des caresses sensuelles, des danses provocantes, des baisers inoubliables.

Il lui fit des baisers sur tout le corps et dansait de façon de plus en plus torride.
Je sais qui tu es depuis que j’ai vu ton tatouage sur ta poitrine, crois-tu réellement que j’aurai embrassé une autre fille que toi !

Stephen se retrouva sur le bord de la falaise avec Christobal.
Qu’est-ce-que tu fais mec, je déconnais tu sais. tout en riant.
On ne plaisante pas avec elle, c’est ma protégée.
Désolé je ne le savais pas.
Je m’en moque, tu vas payer ton arrogance.
Qu’est-ce-que tu vas me faire ?
Il ne répondit rien et l’attacha sur le capot de sa mustang décapotable.

Non, mais… il est fou à l’aide !!!
Il sentit le moteur encore chaud sous son corps.
Stephen démarra de nouveau son véhicule, et fit un dérapage pour partir à toute allure.
Christobal n’avait jamais autant crié de sa vie.
Le jeune homme au volant fit le trajet qu’il avait l’habitude de faire, à plus de 200 km/h mais aussi en ligne droite et en glissade…

Sur le capot, il avait le vent et le froid qui lui venait dessus, et aussi les petits insectes tapant sur le pare-brise, mais le pire était la chaleur qui sortait de l’engin.
Il eût la frayeur de sa vie, gisant les derniers mots qu’il pouvait encore dire, à moitié inerte.
Je ne le ferais plus, c’est une promesse.
Il en avait même pissé dans son pantalon.

Stephen le remit à l’arrière de son véhicule avant de le ramener devant chez lui.
Il le poussa hors de l’habitacle comme une vulgaire chose qu’il abandonnait.
Puis il partit aussitôt comme il était arrivé, pour se rendre de nouveau chez Léa.

Léa c’est moi Stephen, tu vas bien ?
Elle se trouvait dans la cuisine, sans doute à attendre son retour.
Assise avec un verre d’eau en main.
J’ai eu peur.
Je le sais mais c’est fini.