AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Axelle Blue (20)


Ma mère était une femme de caractère. Elle menait tout le monde à la baguette, supportant les crises de colère de mon père trop ivre pour s’occuper du quotidien, trop absent pour se souvenir qu’il avait deux enfants. Elle cumulait deux emplois pour que nous ne manquions de rien, ne ratait jamais une réunion à l’école. Je m’en veux : à l’adolescence, je ne lui ai pas facilité la tâche. Je me suis rebellé contre mon vieux, contre la vie injuste et j’ai décidé de me barrer.
Terence Williams est mort il y a moins d’un an. Je ne suis pas allé à son enterrement. J’ai payé, c’est déjà bien. Il n’y avait que ma sœur et ma mère en ce jour pluvieux. Pas de pleurs, pas de cris. Maman était déjà fatiguée de cette vie de dur labeur. Elle ne l’aimait plus, je crois même qu’elle voyait quelqu’un d’autre pendant un temps. Grand bien lui fasse.
Commenter  J’apprécie          10
J’aimerais qu’il rencontre quelqu’un, qu’il soit heureux. Il le mérite, sa vie n’a pas toujours été ce qu’elle est aujourd’hui. Il a vécu un temps à la rue, mis à la porte de chez lui, il n’a pas eu d’autre choix que de devenir pickpocket. Maintenant et grâce à mon père, c’est devenu un homme respectable et respecté.
Commenter  J’apprécie          00
J’aime créer, imaginer des pièces originales et uniques. Je tends à croire que je suis douée, selon les dires de mes copines tombées en pâmoison devant le résultat final. Je sais que je pourrais devenir quelqu’un dans le milieu de la mode, mais c’est un autre avenir qui m’attend. Je dois avouer que malgré ces nuits sans sommeil et mes ongles rongés, j’ai aimé tout chapeauter, superviser. Diriger le casino me donne des frissons d’horreur, mais programmer, organiser des événements, faire la communication, ça, j’aime beaucoup.
Commenter  J’apprécie          00
Le poker est devenu par la force des choses mon métier. Je sais qu’elle n’aime pas les gens que je fréquente, mais je ne suis pas comme ces mecs. Je me sers d’eux pour arriver à mes fins, rien de plus.
Commenter  J’apprécie          00
Certes, je suis comme un gosse de savoir que je vais jouer parmi les plus grands, mais je vais tout faire pour gagner et lui donner une partie de mes gains pour qu’elle se barre avec Sean, loin de l’autre enfoiré de Stuart. Je me gare devant la petite maison de Kate. Elle n’est pas de première jeunesse, mais bien entretenue. Quelques jeux traînent sur la pelouse proprement taillée, seul signe de vie dans cette baraque.
Commenter  J’apprécie          00
Je vais jouer et gagner bien plus. Je sais ce que je vaux, je l’ai prouvé à plusieurs reprises. Certains pensent que je triche, d’autres que je suis un prodige. Je n’ai jamais rien fait pour les contredire. Ça m’amuse…
Commenter  J’apprécie          00
Certes, il y a toujours des femmes quasiment à poil, mais ici, le silence règne. La lumière est tamisée par des lustres bas sur des tables de jeux. L’ambiance, en surface, est plus classe. Un bar dans le fond de la pièce propose des alcools de meilleure qualité. Sans fenêtre, l’odeur est irrespirable. Les mecs fument cigares et clopes, j’ai l’impression d’être dans un aquarium tellement il y a de fumée.
Commenter  J’apprécie          00
Il y a une chose que j’ai retenue de mon père. C’est le jour où il m’a dit qu’il fallait être plus con que le con. Dans le milieu où j’évolue, je reste discret sur ma vie sous peine qu’on l’utilise contre moi. Chaque détail peut être une faille dans laquelle quelqu’un peut s’infiltrer et me mettre à terre. Je n’ai pas d’amis depuis que j’ai quitté l’école, que des connaissances qui peuvent m’être utiles. Je leur donne l’illusion qu’elles me sont indispensables. Ces connards se sentent pousser des ailes, et me mangent dans la main. Ils ne savent pas que cette faiblesse leur sera fatale un jour…
Commenter  J’apprécie          00
Tout est rutilant, ça brille, c’est lumineux. Sur le site, tout le monde à l’air heureux, comme s’il n’y avait pas de perdant. Quelle connerie ! S’il y a un gagnant, cent autres perdent et engraissent le casino. C’est une machine bien rodée.
Commenter  J’apprécie          00
Les joueurs pro, je les connais, je suis leurs parcours, leurs techniques. Je joue même avec eux en ligne, toujours sous couvert d’anonymat grâce à mon pseudo. Mon maître en la matière est une femme. Lady G. Une Asiatique qui remporte les parties en un temps record. C’est propre, sans bavure. Les femmes ont une finesse que nous, les hommes, n’avons pas. Leurs sourires font le reste…
Commenter  J’apprécie          00
Comme dans la vie de tous les jours, je bluffe, passe pour un autre. Finalement, personne ne me connaît vraiment. Je suis moins con que je ne le parais. Il faut un minimum d’intelligence pour jouer aux cartes.
Commenter  J’apprécie          00
Mon père est un homme froid, distant, mais il est aimant et se soucie de moi malgré les apparences. À sa manière… C’est mon papa et je veux qu’il soit fier de moi. Alors, je m’applique à reprendre devant lui le dossier, point par point.
Commenter  J’apprécie          00
Il est encore bel homme pour son âge et je ne dis pas ça parce que c’est mon père. Il suffit de voir les regards de femmes qui croisent son chemin. Grand, brun, bien bâti, il possède un charisme et une classe incroyable. Le costume sur mesure d’un grand couturier joue peut-être beaucoup… Il me montre la chaise devant lui et me fait signe de m’y asseoir. Je lui obéis et prends place.
– Bien. Nora, je ne vais passer par quatre chemins. On ne peut pas se louper sur le tournoi. La fréquentation est en baisse par rapport à nos concurrents. J’ai besoin d’avoir la certitude que tu gères. Il nous faut des retombées immédiates. Tu as pensé à des animations pour détendre les joueurs et les fans ? Les clients doivent cracher du fric et renflouer nos caisses. Nora, je ne rigole pas, c’est notre réputation qui se joue.
Commenter  J’apprécie          00
À vouloir relever le défi, montrer que je peux être à la hauteur, je me suis mise dans une belle merde. Dire que j’étais si bien à San Francisco. Douée dans ce que je faisais, j’étais promise à un bel avenir. On commençait à parler de moi dans le milieu de la mode. J’avais mon indépendance alors qu’ici, je vis à l’hôtel. Heureusement, j’ai négocié une suite dans l’aile voisine de celle de mes parents. Ça me donne une impression de liberté.
Commenter  J’apprécie          00
Depuis toute petite, je suis destinée à la succession de John Vitalis. Les choses auraient été plus simples si j’avais eu un frère. La question ne se serait pas posée et il serait automatiquement devenu l’élu. J’aurais pu continuer mes études de stylisme. Je serais partie à New York, aurais ouvert ma propre boutique et vendu mes créations.
Commenter  J’apprécie          00
Pour que ma mère soit prise en charge de façon efficace, que quelqu’un s’occupe d’elle nuit et jour, qu’elle ne soit jamais seule, il lui fallait un établissement spécialisé. Graisser la patte du directeur et donc de l’argent. Tout se monnaie, il faut savoir y mettre le prix. Le sien était de cinquante mille dollars…
Commenter  J’apprécie          00
Je ne suis pas un égoïste. Je fais partie de ces hommes qui donnent du plaisir à leur partenaire. Alors, quand je sens mes couilles se contracter, je tends le bras, pose mon index sur son clitoris. Elle se tend immédiatement, se resserre autour de mon membre. Elle crie encore, et je me vide dans le préservatif. Sans un mot, je lâche ses hanches sur lesquelles mes doigts ont laissé leurs empreintes, remonte mon pantalon. Elle est encore essoufflée et haletante, pas tout à fait redescendue encore.
Commenter  J’apprécie          00
Le seul problème dans cette vie qui paraît idyllique, c’est que les sommes en jeu sont ridicules. Quelques milliers de dollars mis sur le tapis. Pas assez pour nourrir mes ambitions de me tirer loin d’ici. De recommencer ma vie. Pas assez pour rembourser ma dette.
Commenter  J’apprécie          00
Les femmes ? Je joue avec elles comme avec les cartes. Elles viennent à moi, se trémoussent, me montrent leurs plus beaux atouts. Je n’ai qu’à faire mon choix parmi l’étalage de décolletés, de bas résille et de poitrines siliconées. Je ne demande rien, elles viennent à moi. Je ne suis qu’un homme qui a de très gros besoins.
Commenter  J’apprécie          00
Mais qu’est-ce qui m’a pris de l’embrasser comme ça ? Ok, je ne m’encombre jamais de préliminaires et toutes ces conneries de drague à deux balles, mais j’ai été pris d’une pulsion, un truc impossible à canaliser. Le problème, c’est qu’elle n’est pas comme toutes celles que je m’envoie d’habitude. Plus classe, plus belle. Moins poufiasse. Je n’embrasse pas, bordel ! C’est un principe et je n’y déroge jamais ! C’est de sa faute aussi ! A force de se dandiner toute la soirée dans sa robe à faire bander un curé. Faut pas me chercher trop longtemps.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Axelle Blue (13)Voir plus

Quiz Voir plus

Roald Dahl ou J.K. Rowling

Charlie et la chocolaterie ?

Roald Dahl
J.K. Rowling

10 questions
26 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}