Ayavi Lake

Quelle belle découverte que Le marabout! Vous ne serez peut-être pas surpris si je vous dis que j'ai entamée ce roman d'Ayavi Lake pour un futur club de lecture sur les auteurs noirs. L'auteure est Sénégalaise et ont ressent le nord-ouest africain dans chaque pages de ce roman qui se déroule pourtant dans Parc-Extension à Montréal.

Sur un site d'achat littéraire, ont dit que Le marabout est un recueil de nouvelles. Peut-être, même si toute les personnages se côtoient, s'entrecroisent, se connaissent. Mais il faut être attentif car si le lecteur voit des liens entre personnages, eux ne sont pas toujours au courant. Et c'est ce qui rend ce livre génial. Et ont y voit aussi le personnage de Marianne Potvin qui écrit les histoire que nous avons sous les yeux. Et ce, sans transition clair. C'est donc le type de roman qu'il vaut mieux lire d'un trait ou au moins sans autre distraction littéraire. Sinon vous perdrez de vue cette toile d'araignée de personnages bigarrés et excentrique qui rend Le marabout si vivant et intéressant.

Le commentaire de Lynda :

Je vais être très honnête, ce livre m’a complètement sortie de ma zone de confort. Mais un réel plaisir de le lire et la curiosité m’a poussé à le lire en tournant les pages rapidement.

Tout d’abord, La sarzène selon une définition de Gérald Godin, signie ‘’étrangère’’. Et l’on va comprendre à travers cette lecture tout le sens de ce mot.

Nous sommes dans le Parc Extension à Montréal, c’est à cet endroit qu’habite Coumba Fleur, où elle a grandi souvent dans l’ombre de sa mère, qui voulait lui faire connaître le Québec, mais pas le paradis, non, le Québec tel qu’il est vraiment.

C’est la quête d’une immigrante, membre d’une famille sénégalaise qui a décidé de vivre ici, chez nous !

Mais tout n’est pas toujours rose, une adaptation est nécessaire pour cette étrangère et sa famille.

Alors qu’elle est déstabilisée par un drame, Coumba doit vraiment se ressourcer et c’est en retournant dans son coin de pays, à Dakar spécifiquement, qu’elle verra plus clair, et qu’une quête commence pour elle, qui est devenue Québécoise de cœur.

Une quête pour retrouver ses racines, mais aussi pour retrouver la femme en elle, de par ses racines africaines, ou encore de par son adaptation au Québec.

C’est un magnifique roman, ou flotte un nuage de magie, et qui nous entraîne dans le sillon de cette femme.

Son écriture est fluide, le roman se lit très rapidement, une écriture assez imagée, que nous n’avons aucune difficulté à nous imaginer les décors, les lieux que ce soit ici au Québec ou encore en Afrique et surtout une plume bien particulière.



Un mélange de conte, de prophétie, et de réalité, le tout très bien dosé.

Je me promets de relire ce roman, lentement, pour pouvoir vraiment assimilé tout ce que j’ai pu ressentir à travers les mots de cette auteure. Ayavi Lake, rappelez-vous de ce nom, parce que vous le reverrez, j’en suis certaine !

Une très bonne lecture, mais surtout une très belle suprise!
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