Contrôlée par un prêtre masqué portant la toge incarnate des ministres du dieu de la Vengeance, s'avançait une unité de squelettes maudits. Les non-morts étaient équipés de toutes sortes d'armes rouillées qui cliquetaient sinistrement contre leurs os. Les vivants les considéraient avec effroi et se gardaient à tout prix de les approcher. Ignobles reflets de vies passées, les tristes carcasses incarnaient la malédiction suprême, le blasphème absolu. Car malgré leur légitime aspiration à l'oubli après une longue vie d'épreuves, on leur avait interdit de reposer en paix. (p. 15)