Je suis contre le caractère définitif de la peine de mort, qui nous prive d'explications à tous. En quelque sorte, elle place le condamné à l'abri du regard et du jugement de ses victimes. Une fois mort, je perds le pouvoir de lui pardonner, mais aussi celui de lui refuser mon pardon. La notion de pardon se vide alors de tout sens et il n'y a plus, non plus, aucune possibilité de rédemption.
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