J'ai bien caché mes souffrances. On a tout exigé de moi, de suite. On m'a critiqué, de suite. On m'a injurié, de suite. On m'a traité d'Arabe de service, sans budget, sans pouvoirs. On ne m'a pas fait de cadeaux. Je n'en ai pas réclamé. Quand je me demande comment j'ai supporté cette violence, je constate que j'ai toujours vécu dans l'angoisse et la peur.