Barouk Salamé

A propos du Testament syriaque :

Grâce à ce roman, j'ai pu remettre des paroles sur une musique que j'avais en moi.
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Le Coran est un texte poétique, quasi elliptique, voire incompréhensible si on ne l'éclaire pas par la lecture de la sunna (la tradition). En outre, comme l'ont démontré Umberto Eco ou Jim Nisbet, le roman policier permet de composer des livres riches, sophistiqués, soignés, qui touchent un large public.
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Il n'y a rien eu de systématique ou de concerté, j'ai simplement cherché ce qui pouvait alimenter mon roman. Je crois beaucoup à ce que Stendhal nommait "les petits faits vrais". A un moment, vous êtes tellement imprégné par vos lectures que vous pouvez faire, à l'instar de Borges, de l'érudition fictive et émettre des hypothèses comme si vous étiez un historien.
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Quand la machine romanesque s'est mise en branle, soudain, entre l'écriture et les recherches que je poursuivais, je suis devenu schizophrène, explique-t-il. Le problème alors a été de savoir si j'allais ou non écrire ce testament. Finalement, je l'ai fait, en pensant que je ne le conserverais peut-être pas.
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Pour que votre livre ne devienne pas bâtard, il n'y a pas de mystère, il faut couper encore et encore.
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L'érudition s'est faite peut-être au détriment des personnages. Je sens à présent qu'ils ont envie d'exister un peu plus.