Aucun homme politique ne put stopper César, ni aucune armée le défaire. Durant près d’une décennie, le peuple gaulois le traita comme un roi. Prenons un exemple parmi d’autres : lors de la reddition de Vercingétorix à Alésia, après avoir caracolé autour de César, le chef gaulois se jeta lui-même à ses pieds avec ses plus belles armes. Ayant goûté à une suprématie si durement acquise, il n’avait aucun intérêt à se soumettre aux petits politiciens jaloux de Rome qui, selon lui, le contraignirent à la guerre civile en dépit de tous les services rendus à son pays.