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Critiques de Bastien Quignon (78)
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Sixteen Kennedy Express

Le dessin est presque flou, toujours dans les mêmes tonalités d’ocres, à l’image de cette bourgade ordinaire et sans âme des Etats-Unis. On est en 1968, Robert F. Kennedy a été assassiné, son corps sera rapatrié de Los Angeles à New-York en train, ce train passera dans cette petite ville, Rob, 14 ans, admirateur de la famille Kennedy va vivre cet évènement avec passion. Ça sera une journée de rencontres, premier amour, et première intrigue qui vont l’amener à grandir, à voir le monde des adultes d’un autre oeil, celui où il est question de tolérance, de racisme, de guerre, de mensonges utiles.

La thématique est très intéressante, les personnages bien campés, je regrette cependant le manque de force dans le graphisme, un peu trop sfumato, et qui donne une tendance à flouter le rythme et l’ambiance d'un récit qui aurait mérité plus d’énergie.
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Sacha et Tomcrouz, tome 1 : Les Vikings

C'est ma fille qui a emprunté ce livre à la bibliothèque...

Le titre m'a amusé !

J'ai survolé ce livre. J'ai bien aimé les couleurs et les dessins. L'histoire, sans plus... (mais n'étant pas fan de BD...).

Je pense que ce livre peut plaire aux enfants, filles ou garçons, jeunes ou moins jeunes.
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Donjon Monsters, tome 14 : La Bière supérieure

Mazan, dessinateur du premier Donjon Monster “Jean-Jean la terreur” et du tome de Donjon Crépuscule qui était censé clore la série “La Fin du donjon”, disait à propos de cette série : « Donjon, c’est un énorme puzzle. Il y a des pièces qui manquent, mais on voit quand même le tableau. »

Maintenant, si vous regardez la couverture du Donjon Zénith, tome 7, Hors des remparts, pour ceux qui connaissent les arcanes de cet univers, il y a comme une erreur, en effet, les Lapins ne quittent jamais leur ville Zautamauxime, que fait donc à Poissonville cette serveuse lapine ? C’est donc ce que l’on découvre dans cet épisode.

Je ne sais pas s'ils ont voulu corriger l’erreur en réalisant ce tome ou au contraire, l’erreur était placée à l’avance pour introduire un nouveau personnage et ouvrir de nouvelles opportunités ? Cette imbrication des tomes entre les diverses séries parallèles est un plaisir supplémentaire pour la lecture, cela devient ludique, et à un mystère vient toujours s’en ajouter un autre, on y découvre sans cesse des clés qui ouvrent de nouvelles portes dans notre interprétation de la série, c’est carrément jubilatoire.

Bonnie Mallory, une lapine attirée par le voyage, ce qui est particulièrement rare, va devenir la VRP de Maître Kirsch, le brasseur. La qualité de sa bière va alors provoquer la jalousie de ses concurrents. Elle va devoir affronter de multiples dangers, ce qui va la transformer en véritable tueuse.



L’humour est plutôt discret, plus en retrait que dans la moyenne, et il tire plutôt vers un certain cynisme, le dessin est sombre et renforce l’aspect inquiétant et lugubre des bas-fond. Dans cet épisode, on y boit beaucoup de bière, et vu sa réputation, j’aimerai bien y goûter (il existe bien l’Aliensbraü, sortie de la série Cosmik Roger, très bonne).



Donc voici un épisode éthylique et sordide qui pourrait paraître anecdotique par rapport à l’ensemble de la série, pourtant, il relie plusieurs épisodes entre eux et plus la série s’étoffe, plus la lecture est réjouissante.
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Sacha et Tomcrouz, tome 1 : Les Vikings

Sacha est un garçon qui crée tout un tas de géniales d’inventions, et aujourd’hui, c’est son anniversaire, comme cadeau il reçoit un chihuahua, cadeau de sa mère, Zut, Sacha se dit au départ, faut dire qu’il voulait un rat.



Mais avec ce petit animal, qu’il nomme Tomcrouz (je vous laisse deviner les raisons de son nom qui peut vous dire quelque chose à l’oreille), ils vont vivre une épatante aventure à travers le temps.



Une histoire bien pensée, très drôle et charmante, qui va nous plonger dans l’univers des vikings. Le chihuahua est mignon et amusant tandis que Sacha est- au départ en tout cas- ingénieux, malin, amoureux, et fait craquer les filles de sa classe. Les dessins sont beaux, les couleurs sont claires et attirent vraiment l’œil.



La rencontre avec les vikings est épatante, surtout qu’avec cette rencontre, on va découvrir certaines faiblesses de Sacha, bien plus maladroit et moins garçon idéal qu’on pouvait penser au départ.



Seul bémol que je pourrais faire sur cet album : ll n’y a pas assez de texte, tout ou presque se passe par les illustrations, ce qui est bien, mais je préfère quand même quand l’écrit est plus important dans une BD.



En revanche, franchement, le reste est super : les personnages sont très attachants ; l’histoire est claire, pas trop difficile à comprendre, et l’univers général m’a totalement emporté.



Je conseille ce délicieux ouvrage à dévorer pour tous les jeunes lecteurs à partir de 10 ans.



Lucas, 11 ans
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Sixteen Kennedy Express

BD au charme rétro, drame intimiste dans l'Amérique des sixties!

C'est chez Marion que j'avais noté cette BD, et l'ai même acheté pour mes zélèves! Une bien bonne suggestion, puisque cette lecture originale aux tonalités désuètes campe une amourette très attachante dans une période américaine intéressante.



Des traumatismes du Vietnam au racisme, du rêve américain aux travailleurs immigrés en passant par la saga Kennedy qui passionne chacun, la palette thématique abordée est pleine et riche. A travers l'histoire légère de Rob et Sixteen se devinent des tourments de la grande histoire américaine, mais l'insouciance des adolescents les épargne encore pour l'instant, leur offrant encore des bulles d'été et de baignades. Dans le village il y a aussi ce personnage naïf et effrayant à la fois. Un homme que nos deux amoureux vont apprendre à connaître, qui me fait penser au roman "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". Et les apparences sont parfois trompeuses, tout comme ce rêve américain bien fragile qui cache haine et incompréhension.
Lien : http://www.petitesmadeleines..
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Sacha et Tomcrouz, tome 1 : Les Vikings

Une énième histoire d’univers parallèle, de voyage dans le temps avec un artéfact magique, c’est une recette qui marche dans la littérature jeunesse. Ici, le récit n’est pas d’une grande originalité, il y a de l’action, des retournements de situations, des surprises, parfois un peu de facilités scénaristiques, on a assez peu d’explications sur les phénomènes magiques, mais cela n’est pas très grave, on s’amuse, on est embarqué par le rythme trépidant de l’aventure. Le style est dynamique, un peu naïf, le graphisme est travaillé en aquarelle, laissant beaucoup de place au blanc, les illustrations sont un peu brumeuses, c’est plutôt original dans le traitement et correspond bien à l’univers du monde des vikings. C’est une lecture plaisante et distrayante, alors pourquoi pas.
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Donjon Monsters, tome 14 : La Bière supérieure

Retour à Terra Amata, le pays dément du donjon dingue. Et plus précisément à Zautamauxime le village des lapins crétins et xénophobes .L’héroïne , Bonnie Mallory , jeune lapine aux envies de voyage et au poignard facile part courir les routes pour promouvoir la bière lapinesque ; être VRP ça vous pose un lapin , surtout quand on s’accoquine avec une tueuse professionnelle .S’en suivent quelques massacres et mises en bière et une « succès story » capitaliste et sanglante avec festin final de bière et de morue ! Bref , le monde de Donjon tel qu’en lui-même .Réjouissant.
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Poney d'enfer

Vous pensez que vos vacances sont difficiles ? Allez jeter un coup d’oeil aux vacances d’Albert, qui se transforment très vite en cauchemars. Note : dès le départ, le fait de devoir partir en vacances chez son oncle Niels, un jeune homme que sa soeur (la mère d’Albert) qualifie de « cool » est un cauchemar pour lui. Il ne faut pas avoir peur des mots : Albert est asocial. Totalement. Surdoué, il ne supporte personne, et surtout pas sa sœur. Il est en revanche doté d’un humour ravageur, dévastateur pour les autres, qui doivent s’accommoder de sa personnalité un peu compliquée – Joséphine, sa sœur, est une ado, « juste » une ado. Mais voilà, Albert parie avec elle qu’il se fera des amis, de « vrais » amis, et non des amis virtuels. Le voici forcé de se mettre à l’équitation, lui qui est atteint de tous les maux des transports possibles et imaginables, y compris ceux qui semblent ne pas avoir été encore inventés. Et là, il rencontre… Troll, le magnifique Troll, Troll qui est le pendant chevalin d’Albert – mais cela, ni l’un ni l’autre ne peut le savoir. Il suffit de lire le premier chapitre dans lequel Troll prend les commandes en tant que narrateur pour se rendre compte de leur similitude. Voici comment il parle de ses colocataires équins : « Boss le boloss, Mozart le chouinard, Johnny le vrillé du casque, Orage de désespoir, Cléopâtra patatras et Perline la sardine« . Ou voici comment il se présente : » Pour ton information, Têtard, tu parles au grand Troll, arrière-arrière-arrière petit poulain de l’immense Bucéphale. Et si tu ne sais pas qui est Bucéphale, contente-toi de savoir que Troll, en norvégien ancien, cela signifie « le chaos ». Et tu sais pourquoi ? Eh bien, parce qu’après cette sortie en forêt, ton squelette va ressembler à un puzzle 3D de mille pièces ». Troll dézingue tout le monde et ne supporte personne, même s’il reconnait qu’Albert est bien accroché. Hélas, ce que ni l’un ni l’autre n’aurait pu prévoir – d’ailleurs, qui aurait pu le prévoir ? est qu’ils rencontreraient une zombie (charmante, au demeurant) et qu’elle mordrait Troll (normal, un poney, pour une zombie, c’est hautement comestible).

Que dire ? Si ce n’est que j’ai rarement lu un récit de littérature jeunesse combinant autant d’humour et de rebondissement. L’intrigue part dans tous les sens (y compris pour les parents d’Albert et de Joséphine) pour parvenir à se conclure de façon particulièrement logique, même avec des personnages complètement barrés – on ne peut demander à un poney zombi d’être raisonnable. Alors oui, je ne suis pas fan de zombie, j’ai très peu lu de romans mettant en scène des zombis, mais là, l’on peut dire que nous avons affaire à des zombis de haute qualité, à la fois effrayant et fort drôle. L’on découvrira aussi comment se protéger des zombies et l’on ne remerciera jamais assez les quatre amis (j’ai envie de dire « les Quat’z’amis ») de nous montrer ses méthodes peu conventionnelles, que des esprits délicats se refuseront peut-être à utiliser. Mais, quand on est face à des zombies divers et variés, l’on fait tout ce qu’on peut pour simplement se tirer d’affaires !

Poney d’enfer, un grand moment d’action et de rigolade.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Donjon Monsters, tome 14 : La Bière supérieure

Bonnie Mallory n'est vraiment pas comme les autres habitants du Zautamauxime, le fameux pays des lapins qui n'aiment pas les étrangers; Déjà, elle n'est pas raciste et en plus, elle désire quitter le village. Ca ne s'est jamais vu auparavant, ça, un lapin qui veut quitter le zautamauxime. Maitre Kirsh, le brasseur, voit de suite tout l'intérêt qu'il peut tirer de cette envie de grands espaces : il fait de Bonnie sa commerciale pour faire la promotion de sa bière dans tout Terra Amata.

Cet ouvrage est à lire, de préférence, tout de suite après le tome de Donjon Zénith : Hors des Remparts. le lien avec cette histoire est très ténu mais existant et donne un aparté très sympathique et divertissant à la saga principale.

Ce tome regorge, à nouveau, de bonnes idées, de bons mots et de personnages sympathiques.. A la sauce Donjon (ça reste quand même violent et cynique)
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Sixteen Kennedy Express

Sixteen Kennedy Express est une chronique de l’Amérique des années 60 au travers un adolescent qui découvre son premier amour. Le sénateur Robert Kennedy vient d’être lâchement assassiné comme son illustre frère. Le train transportant son cercueil va passer par la petite ville où vit notre garçon qui souhaite lui rendre hommage. Il ne se passera pas grand-chose de vraiment intéressant.



A peine, certains thèmes comme le racisme seront évoqués. Il n’y a pas d’approfondissement psychologique. A la fin, la lecture apparaît comme un peu stérile. Il manque du rythme, de l’énergie et un gramme d’intérêt. Bref, l'émotion ne passe pas vraiment. Reste un graphisme brouillon un peu spécial qui donne un certain cachet.
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Sacha et Tomcrouz, tome 1 : Les Vikings

Qui dit nouvelle sortie Métamorphose, dit achat ! J’ai tout de suite craqué pour la bouille adorable de Tomcrouz, dont le nom m’a fait sourire. Le concept du voyage dans le temps m’intriguait aussi pas mal, donc je me suis vite lancée dans cette bande dessinée. La partie centrale de la couverture est brillante et les contours de la bulle du centre sont parsemés de petits points en relief super agréables au toucher !



Sacha est le premier de sa classe et adore épater la galerie avec ses expériences scientifiques. D’ailleurs, aujourd’hui, c’est son anniversaire et il doit recevoir un rat pour l’aider dans ses tâches. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il reçoit à la place un chihuahua, super choupi, mais pas très futé et qui n’obéit pas. D’ailleurs, le petit chien profite de la nuit pour aller faire des bêtises dans le laboratoire du père mystérieusement disparu de Sacha.



Je n’ai pas envie de vous en dire plus, comme ça vous découvrirez en lisant l’album comment Sacha et Tomcrouz se sont retrouvés chez les Vikings. On observe d’abord la vie de tous les jours du petit garçon, sa famille, ses amis, sa maison, puis on plonge dans un incroyable voyage temporel. L’histoire est originale et très bien documentée. J’ai moi-même appris des choses sur la culture viking, dont notamment l’existence de ses épées d’exception que sont les Ulfberth. Si ce livre a un contenu historique bien recherché, il ne manque pas non plus d’humour : j’ai souri de nombreuses fois et il m’est même arrivé d’éclater de rire lors de pitreries de Tomcrouz !



J’ai aussi beaucoup apprécié les illustrations. Dans un style assez léger, elles ne manquent pas de détails que les enfants (et les adultes :p ) pourront passer de longs moments à observer. J’ai particulièrement aimé les moments de colorisation plus sombre (notamment les cases avec l’ours ou la traversée de la mer de nuit) qui font ressortir les personnages principaux, qui sont dessinés dans une palette plus pâle.



Celui qui a totalement conquis mon cœur dans cet album, c’est évidemment Tomcrouz. Le chihuahua n’est en général pas le chien le plus mignon du monde, mais la façon dont il est représenté ici est hyper craquante ! Même s’il parait au départ un peu bête, il est super attachant de par son attitude et ses mimiques. Le lien qui se crée entre le garçon et l’animal s’intensifie au fur et à mesure que le récit avance. On assiste à la naissance de ce qui sera probablement une belle et longue amitié et c’est beau à voir !



La bande dessinée comprend aussi deux fiches : une qui s’appelle « Prends-en de la graine » et qui raconte l’origine d’un objet ancien (ici l’épée Ulfberth) et l’autre qui est une fiche « Einstein » et qui explique une petite expérience à réaliser (ou pas :p ) chez soi. J’ai vraiment hâte de découvrir quelles époques notre duo va explorer dans les prochains tomes !



Un premier tome qui nous fait découvrir ce duo improbable petit garçon apprenti scientifique /chihuahua chou mais pas très futé, qu’on ne peut qu’adorer à la fin de l’album. Un voyage au temps des vikings, bien documenté et plein d’humour. Une bande dessinée qui plaira autant aux enfants qu’aux adultes !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Donjon Monsters, tome 14 : La Bière supérieure

Ce dernier tome de Donjon Monsters revient sur les terres des tueurs professionnels. L'humour a été remplacé par une sorte de cynisme non désagréable, un drôle de mélange, mais l'histoire qui débute à Xaumatauxime, la cité des lapins racistes ne manque pas de piquant... Bastien Quignon réussit un nouvel opus dont on attend la suite avec impatience.
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Sacha et Tomcrouz, tome 1 : Les Vikings

C’est totalement barré et ça me plaît, ce pauvre Tomcrouz, un chihuahua, va se retrouver à être luminescent et à emporter le jeune Sacha dans des aventures à travers le temps, ici chez les vikings. C’est un bon album jeunesse, il y a tout pour plaire, un jeune garçon attachant et son animal de compagnie qui sert de side-kick et une maman déjantée, c’est drôle, bien trouvé et mine de rien bien documenté pour l’univers Vikings ! Il n’y a pas trop à lire mais ça suffit pour tout comprendre sur l’intrigue. Les illustrations sont sympas avec de belles couleurs. Bref, il a tout pour plaire aux jeunes.
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Poney d'enfer

Dans ce livre il y a des chevaux, des zombies, de la baston, de la physique quantique, des dessins vraiment fun et de l'humour. Est-ce que franchement votre enfant (ou celui de quelqu'un d'autre pour qui vous cherchez désespérément un cadeau) peut rêver mieux? En tout cas, moi à 10 ans ce grand n'importe quoi m'aurait fait bien plaisir.
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Donjon Monsters, tome 14 : La Bière supérieure

Les lapins ont une place de choix dans la série Donjon, avec la célèbre auberge peu accueillante de Zautomaxime, et ses lapins xénophobes. A tel point que les critiques jaillissent si un album n'y fait pas escale pour quelques cases.



Et pourtant aucun album complet ne leur était consacré, les reléguant à une place anecdotique indigne de leur race fière et fougueuse (non, ce ne sont pas des lapins ordinaires!!). L'anthropomorphisme a rendu les lapins assez détestables au point qu'ils soient carnivores et dévorent leurs congénères de la nature au coin du feu... Ils sont aussi racistes et xénophobes et c'est aussi un des thèmes de l'ouvrage, actualité oblige.



La justice est donc rétablie pour les lapins et surtout les lapines avec cette héroïne à la dague bien aiguisée qui démarre au quart de tour pour la bagarre, mais en même temps est une sacrée négociante en bière. On y trouve quelques raccords habiles avec la saga Donjon, comme une apparition de Herbert et Marvin au second plan, Jean-Michel rescapé de la période Potron-Minet, et sans doute bien d'autres allusions qui m'ont échappé, un bon prétexte pour relire cette aventure enlevée, pleine d'humour comme d'habitude.



Sauvage et beau, mais sans doute à réserver aux fans de la série...
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Sacha et Tomcrouz, tome 1 : Les Vikings

Sacha est un petit as des sciences à l'école. Un crack qui fait briller les mirettes de ses petites camarades. Mais il n'y en a qu'une qui le rend tout chose et à qui il ferait bien les yeux doux.



Fils d'une antiquaire farfelue et d'un ...d'un quoi d'ailleurs? Une petite impasse est faite sur le paternel dès le début, nous savons seulement qu'il n'est plus là et que son ancien bureau dont l'accès est interdit à Sacha fourmille de gadgets et trouvailles inestimables. Des trucs...magiques.





Comme cela le fut avec son père, Sacha n'a pas son pareil avec les mathématiques et la physique, rien ne lui échappe. Sauf peut-être les épées qui lui tombent des mains.



Rien d'étonnant, n'est pas guerrier qui veut à son âge. 



Sacha comprendra vite le calcul des derniers bouleversements. Un chien offert à son anniversaire+ un flacon de gel incandescent dégusté+un éternuement sur une antique épée= un retour dans le temps pour le garçon et son chien.



Sacha devra justifier sa possession d'une épée de guerrier par un combat de guerrier.



La seule volonté de Sacha est de revenir dans son présent avant de se faire tailler un short de la proportion d'un pagne à fourrure.







Voici une Bd craquante. 



Les grandes lignes sont dressées, Sacha et Tomecrouz, sa créature qui ne ressemble adorablement pas à grand chose de connu, voyageront à des époques différentes pour l'avenir et tenteront peut être de retrouver la trace du papa égaré d'un coup de atchoum.



Ce premier tome nous ramène à la vieille époque des invasions vikings de la Bretagne. Les auteurs, non démonstratif,  ne la nomme pas, des indices permettent de se situer géographiquement, des noms et des décors inimitables bien sûr.



 Elle charme cette série, tant par l'aventure que par son style rappelant la technique des longs métrages animés français qui revendiquent un héritage tiré de l'album d'image.



De chouettes délavés baignés de lumière pour ces décors bretons.



Simple mais tendrement efficace, l'humour est doucement dosé.



Un rendez-vous lecture sympathique.

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Sacha et Tomcrouz, tome 1 : Les Vikings

Sacha est un brillant élève qui impressionne ses camarades. Pour ses 10 ans, il rêve d’avoir un rat qui l’assisterait dans ses expériences scientifiques. A la place il reçoit un chihuahua riquiqui qu’il baptise Tomcrouz en l’honneur de l’idole de sa mère. Après avoir lapé le contenu d’une fiole interdite, le chien éternue et est transporté avec son maître au temps des vikings. Fait prisonnier dès son arrivée par le clan Vik du chef Oda, Sacha se demande comment il va pouvoir retourner chez lui.



Rien de transcendant dans cette histoire mais une barque bien menée, des traits d’humour qui font mouche, un rythme haletant et quelques respirations bienvenues comme la fiche « prends en de la graine » ou la fiche « Einstein » qui donne la recette de la fusée aspirine. L’album fonctionne aussi grâce à la confrontation forcément inégale entre le héros gaulé comme une crevette accompagné de son chihuahua maigrelet et les grosses brutes de vikings qui le prennent pour un nain. Un gamin qui n’a pas sa langue dans sa poche, sauvé par sa débrouillardise et une répartie à toute épreuve, c’est le genre de protagoniste que les enfants adorent.



Le coup du voyage temporel est tout sauf original mais au moins le lecteur connaît le principe et sait à quoi s’en tenir. Le charme de ce premier tome tient également à l’univers graphique plein de peps de Bastien Quignon, très à l’aise pour alterner scènes d’action et moments calmes avec un découpage particulièrement dynamique. Mention spéciale aux personnages secondaires, de la maman excentrique au bellâtre viking en passant par la douce et jolie esclave qui n’aura de cesse de venir en aide à Sacha.



Une nouvelle série jeunesse sympathique et riche de promesses tant le champ des possibles offert par le thème du voyage dans le temps est vaste. Pas de quoi révolutionner le genre pour autant mais la mayonnaise prend dès ce premier tome, et c’est évidemment de bon augure pour la suite.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Sixteen Kennedy Express

5 juin 1968, assassinat de Robert F. Kennedy, point de départ de cette bande dessinée qui raconte l'histoire de Rob. le temps d'un été, on suit ce jeune garçon qui tombe amoureux d'une certaine Sixteen. Cette dernière apporte un peu de piquant à la vie terne de l'adolescent dans ce coin reculé des États-Unis. Leurs multiples escapades les mèneront jusqu'à une enquête qui apportent réflexion sur le thème de la tolérance et du racisme. Réflexion rapide, mais très sympathique pour les plus jeunes.

J'ai eu besoin d'un certain temps d'adaptation pour les dessins qui sont parfois peut-être trop flous à mon goût, mais on s'y fait finalement car ce côté vieilli va tout à fait à l'histoire. Et puis quel dommage que le dénouement de l'enquête soit si vite annoncé ! Il manquait quelques pages pour que ce soit vraiment parfait.



En somme, une lecture fraîche et légère en ce début de beaux jours, malgré les thèmes évoqués (qu'on pourrait malheureusement transposer aujourd'hui, à peu de choses près), je conseille sans hésiter aux petits comme aux grands cette jolie BD (et avec une grenadine, c'est encore mieux!).


Lien : https://marcelpois.wordpress..
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Sixteen Kennedy Express

avec un dessin particulier - on peut le décrire comme "flou" - chronique de l'été d'un adolescent américain entre la mort de Robert Kennedy. et 1er amour
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El paso

Etats Unis...de nos jours.

Un père en tôle...et un fils qui vient le voir.

Eh hop, flash-back immédiat sur le passé de ces deux protagonistes. Les deux sont en virée en bagnole à travers le Pays. Le gamin a perdu sa mère et il se retrouve avec son géniteur, au passé plus que douteux....

Il ne se passe pas des millions de choses dans l'histoire, si ce n’est que nos auteurs donnent une ambiance particulière de par le dessin notamment. Malgré une violence non dite, le coup de crayon est plutôt doux et tendre. On y sent la poussière des lieux traversés.

Un voyage donc...encore un voyage...tout simplement pour s'éloigner du Monde et vivre au mieux à sa façon.

Mais, hélas, le voyage finit toujours par un retour.

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