L’usage des plaisirs est pris en charge par une double problématique, éthique et médicale. Médicalement, comment prendre du plaisir sans se rendre malade ? Ethiquement, comment prendre du plaisir en gardant le contrôle de soi-même ? Le point commun de ces deux questions est de mettre en évidence que le plaisir n’est pas que la résolution d’une tension, auquel cas il ne serait qu’un soulagement et donc un point d’arrêt facile à déterminer. Le plaisir est aussi une énergie, il est cette dynamique propre qui porte à la démesure, à l’excès, à l’oubli de soi et au mépris des limites.