Extrait 3/3
À Pompéi, tu t’assois sur la pierre des années. Les enfants jouent à la marelle. Le ciel est bleu d’éternité. Je sais que tu vas mourir.
Et puis il y a quelques pierres. C’est encore le temps de l’enfance. On s’amuse à y croire encore. Et dans la pierre du désir, tu chantes à voix basse, chantante, la chanson de l’autre rive, celle des poèmes oubliés, celle des chats qui sont partis sans jamais se retourner, celle du soleil sous la pluie, celle d’une berceuse de la vie.