De plus, Sartre a le bonheur d'avoir opéré une magistrale surcompensation. Il a beaucoup souffert, étant jeune, de sa laideur- et il a écrit des lignes impressionnantes au sujet du regard d'autrui porté sur soi. Mais l'oeuvre qu'il a produite, la place qu'il occupe, l'influence qu'il exerce font bien plus que compenser ce handicap de départ-car les êtres agréables à regarder sont nombreux, tandis qu'il n'y a au monde qu'un seul Sartre. (p. 27)