AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Nathluce


Les deux compagnons, traiteurs en fourrure, négociaient avec les natifs du Nouveau-Monde des peaux de castor, d’élan ou de loutres maniant avec habileté le troc contre des fusils, des toiles, des couteaux de chasse. Cette fois-ci, Andicha serait de l’expédition et servirait de guide un mois ou deux dans les bois à traquer le gibier, mais il faudrait revenir avant l’hiver… ce n’était pas une grande mission pour lui, ayant l’habitude du grand portage du printemps jusqu’à l’hiver, dans le Pays d’en Haut.


Pour l’instant, il fallait décharger puis recharger. Ils iraient ensuite récupérer le canot

Le Huron apportait des ballots et des caisses contenant lard, pois, blé et biscuits. Les deux amis s’occupaient des haches, limes, fusils, plomb et chaudron.

Marie-Victoire s’approcha de l’attelage. Le plus jeune des deux la prit pour une Huronne, les yeux profonds de la jeune fille se plantèrent dans les siens.

Un instant, il la dévisagea, lui donna l’ordre de détacher le dernier chien qu’on avait oublié.

Elle s’exécuta avec joie, enlaçant l’animal reconnaissant qui jappait bruyamment. La jeune fille s’accroupit et lui donna sa pitance. L’homme s’assit à son tour, lui parla un français mêlé de dialecte amérindien. Puis il lui caressa la joue.
Commenter  J’apprécie          50





Ont apprécié cette citation (2)voir plus




{* *}