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2.75/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 09/03/1888
Mort(e) à : Paris , le 03/03/1969
Biographie :

Béatrice Dussan, dite Béatrix Dussane, est une actrice française. Entrée à la Comédie-Française en 1903, elle en devient la 363e sociétaire en 1922.

Passionnée par le théâtre, Béatrix Dussane est reçue au Conservatoire d’art dramatique où elle suit les cours le mercredi et le samedi matin. Née Dussan, elle ajoute un « e » à son patronyme pour imiter la grande comédienne de l'époque Réjane (pseudonyme de Gabrielle Réju). Un premier prix de comédie classique couronne ses efforts le 22 juillet 1903. Elle est engagée aussitôt comme pensionnaire par Jules Claretie, administrateur de la Comédie-Française. Le 23 septembre, elle fait ses débuts dans Le Malade imaginaire (rôle de Toinette). Nommée sociétaire en 1922, elle siège au conseil d’administration de 1935 à 1942.

En janvier 1939, Mme Dussane est révoquée et mise à la retraite par arrêté ministériel de Jean Zay. Après s'être pourvue en Conseil d'État, cet arrêté est annulé pour irrégularité. Conférencière bien connue des cercles littéraires de l'Ouest, Mme Dussane peut ainsi reprendre ses rôles de soubrette à la Comédie française, dans lesquels elle excellait.

Professeur au Conservatoire d'Art dramatique de Paris, elle aura comme élèves Sophie Desmarets, Robert Hirsch, Michel Bouquet, Maria Casarès, Denise Gence, Serge Reggiani, Daniel Gélin, Gérard Oury, Michel Le Royer, Alice Sapritch, Gilles Claude Thierrault et bien d’autres.

Dès les années 1920, elle donne des conférences, collabore à différentes revues (dont La Revue française, La Revue universelle, Le Journal de la femme, La Revue hebdomadaire, Le Journal, etc.) et publie plusieurs ouvrages sur le théâtre. À partir de 1951, elle tient une chronique dans Le Mercure de France.

Vers la fin de sa carrière, elle produit des émissions radiophoniques et télévisées consacrées à l'histoire du théâtre : Au jour et aux lumières, Des chandelles aux projecteurs, Tréteaux, racontez-moi, etc.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Cette pauvre, cette chère époque 1900 !
Faut-il la rêver aussi totalement belle et insoucieuse qu'on nous la chante ? Aussi cruelle et sordide qu'on nous la caricature ? ...
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Une hémoptysie foudroyante l’emporta [Molière] presqu’au sortir de scène. Un prêtre qu’on avait envoyé quérir en hâte arriva trop tard. Cette mort sans sacrements (l’Eglise, en souvenir d’antiques sentences datant du déclin du monde païen, exigeait des comédiens, pour leur absolution finale, une renonciation à leur profession), cette mort survenue “presque parmi les plaisanteries du théâtre” comme devait dire, beaucoup plus tard, Bossuet, réveilla les pires passions de la cabale ennemie, qui n’avait pratiquement jamais désarmé. Il fallut une intervention personnelle du roi, obtenue par une pathétique démarche conjuguée d’Armande Béjart et du curé d’Auteuil, pour que le clergé parisien consentît à une inhumation en terre sainte, précédée d’un service funèbre presque clandestin.
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La panique n'a cessé de croître aux dernières répétitions.
"Qu'est-ce que je vais pouvoir jouer dans dix jours ?" soupire Coquelin à un de ses familiers.
Inquiet, sensitif, fragile à l'extrême, morbidement complaisant à tout ce qui peut le faire douter de soi, Rostand en arrive à nourrir un sentiment de culpabilité.
Juste avant le lever du rideau, il entre dans la loge de Coquelin pour lui dire, au bord des larmes : "Pardonnez-moi, mon ami, de vous avoir entraîné dans une telle aventure" ...
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