Je me répétais inlassablement que si j’étais condamné à mort, ce ne serait qu’un juste retour des choses pour toutes les erreurs que j’avais commises. A cet égard, j’étais résigné à mon sort.
A d’autres égards, en revanche, j’étais loin d’être résigné. Penser qu’il y avait dehors des gens mal intentionnés et dangereux qui se déplaçaient librement, vivant comme de grosses tiques remplies de sang, me mettait hors de moi.