Tu te rappelles un amant merveilleux, sorte d'apnéiste qui, sans effort et comme en dansant, ne jouissait pas, ou si tardivement que ta propre jouissance n'avait plus de bornes. Et de naviguer sur cette mer sans rivages - oui, tu disais mer sans rivages - , avec l'assurance que rien au monde ne marquerait une limite à ton plaisir hormis ton propre épuisement, transformait jusqu'à la nature de ce plaisir. Ce qui se déroulait entre vous n'était pas seulement une abondance de plaisir mais un plaisir d'une qualité différente. De cet homme tu as eu désir fou.