Belva Plain

Thanksgiving était la fête préférée d'Iris parce qu'elle n'exigeait rien. Pas de cadeau qu'il fallait se donner la peine d'acheter et d'envelopper pour qu'ils soient déballés avec des cris d'extase prétextant que c'était exactement ce dont on avait envie. Pas de bougie à souffler d'un coup en se forçant à sourire malgré des pensées déprimantes sur le passage du temps. Pas non plus de ces sentiments complexes qu'Iris éprouvait aux traditionnelles fêtes juives que Théo, son mari, refusait de célébrer chez eux.