Le paysage que j’avais devant les yeux, si toutefois on pouvait encore appeler ça un paysage, était tellement sinistre qu’il aurait filé une déprime à un car de clowns sous gaz hilarant. Une plage grise, immense et plate avec, tout au bout, une petite bande verte, très foncée, presque noire : la mer à marée basse. Au-dessus, un ciel d’un gris dégueulasse, sans nuage ni rien. Non, juste du gris. Et le soleil alors ?