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Critiques de Benjamin Loiseau (4)
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Less is too much ?

Partie pleine d'enthousiasme en pensant que j'allais être initiée à la pensée, au travail sur la destructuration, sur la lumière, sur le dépouillement en tant que forme d'esthétisme de van der Rohe, je n'ai pas compris où voulaient en venir les auteurs.

Je n'ai donc pas d'avis sur la question faut-il ou non lire Less is too much. J'aurais tendance à dire qu'on s'en fiche, qu'avant de lire et pouvoir émettre un avis sur cet essai, il vaut mieux lire des livres écrits par ou inspirés par la vie et le travail de Ludwig Mies van der Rohe, aller voir, ou regarder les photos de, ses réalisations.

Livre réservé aux initiés.



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Less is too much ?

Mon avis est assez mitigé...

Le texte est clair, facilement accessible dans la forme, le style. Les passages retraçant le parcours de Mies Van Der Rohe sont très intéressants mais le tout est entrecoupé de paragraphes me laissant quelque peu septique, voire provoquant en moi le débat.

« Les architectes urbanistes ne collaborent-ils pas à la mise en place des gratte-ciels élancés de plus en plus élevés, transparents de verre et acier ciblés pour détourner ou attirer les attentats terroristes ? », renommer Mies par « Ludwig Pantagruel-lady Gaga » ou encore les dialogues posthumes imaginaires... tout ceci est troublant et inhabituel, et il me semble que ces éléments compliquent nettement la fluidité du récit.

Le contenu et la construction sont donc, selon moi, un peu moins accessibles.

Assez paradoxalement j'aurai tendance à critiquer négativement ce livre mais j'admets que c'est aussi cet aspect «d' inattendu » qui rend le texte original.

Bref, un texte à prendre avec beaucoup de recul.

Merci à Babelio et à l’Échappée Belle Edition pour cette intrigante découverte !
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Less is too much ?

Less is too much ou bien comment dépasser Ludwig Mies van Der Rohe ? Tel pourrait être le sous-titre de cet opus paru en 2012.

A dire vrai, la construction de Less is too much laisse perplexe...On passe de réflexions sur l'origine de l'architecture à des considérations sur les années de formation de Mies van Der Rohe, d'une archéologie de la pensée philosophique à des réflexions sur l'art moderne et contemporain. Tout étant dans tout et inversement...

Néanmoins, et malgré quelques approximations historiques - non, les nazis n'ont pas pris le pouvoir en 1932 mais en 1933 ; non, né en 1886 Mies van Der Rohe avait 20 ans en 1906 et pas en 1908 - il faut bien dire que les auteurs permettent de situer toute l'importance de l'architecte Allemand devenu Américain, un temps patron du Bauhaus, dans l'histoire mondiale de l'architecture.

De son projet de gratte-ciel à Berlin publié par la revue Fruelicht en 1920 à son pavillon de Barcelone (1929), mais aussi de ses premières villas allemandes à ses réalisations les plus connues et célébrées -Seagram Building etc - tout concourt à faire de Mies van Der Rohe un penseur et praticien de la modernité.

Les structures poteau-poutre en acier, associées au verre, ont survécu à Mies van Der Rohe et se sont multipliées dans le monde, devenant les marqueurs de technopoles mondialisées.

Et c'est justement là où les auteurs souhaitent nous amener à discuter de l'héritage de Mies van Der Rohe, face au désordre mondial actuel et à notre grande capacité à engloutir notre propre monde.

On peut douter du caractère opérationnel de la distinction Kultur/Civilisation sur laquelle les auteurs s'attardent pour penser un monde nouveau. En somme, le fonctionnalisme et le minimalisme (less is more), alliés à l'idée d'une raison toute puissante, ont engendré un monde dépourvu d'être ou de vie.

A ce stade, les deux auteurs dérivent lorsqu'ils écrivent (p. 54) : "les architectes urbanistes ne collaborent-ils pas à la mise en place des gratte-ciels élancés de plus en plus élevés, transparents de verre et acier ciblés pour détourner ou attirer les attentats terroristes ?" ou plus loin (p. 77) : "Il y a onze ans (...) deux de tes immeubles à New-York ont été détruits par des terroristes arabes avec la complicité probable de services américains". Il n'est pas digne de ceux qui se prétendent intellectuels de donner dans la théorie du complot.

Mies van Der Rohe coupable donc d'avoir participé à engendrer un monstre incapable de redonner la vie, de retrouver l'être...mais génial urbaniste, tel un dieu, qui nous manque aujourd'hui...
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Less is too much ?

A lire les avis mitigés sur Babelio, on pourrait passer à côté de ce livre qui ne s'adresse pas seulement aux architectes et urbanistes. On peut ne pas être d'accord avec le travail de Ludwig Mies Van der Rohe — et c'est mon cas tout comme je n'ai aucune estime pour Le Corbusier — mais il faut reconnaître son influence sur l'architecture actuelle. Et ce livre le montre bien. D'où mes 4 étoiles. Je note aussi l'éditeur, indépendant, qui publie ce type d'ouvrage sans aucune aide (CNL et autres structures)... ce qui est rarement le cas dans le domaine.
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