Rien à faire, pourtant : la peur du vide, la volonté rationnelle de tout maîtriser nous conduit à regarder les agonisants comme des victimes et des sacrifiés, tandis que nous-mêmes serions plus chanceux... J'y songe souvent dans les livres ou au cinéma, quand s'achève l'heureuse scène finale et que le héros, sorti des épreuves, peut enfin goûter un bonheur mérité. La plupart des récits s'achèvent sur cette victoire de la vie, censée durer toujours. Pourtant, les histoires se terminent, réellement , dans la souffrance et dans la mort.