AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Charybde2


C’est au Los Angeles Theater, bâtiment mythique planté au beau milieu du centre ville de la Cité des anges, que cette fête d’exception aura lieu en décembre 1989. A l’époque, Downtown L.A. n’est pas une destination évidente pour ceux qui cherchent un bar tendance ou une boîte en vogue – Sunset Boulevard, avec son Whisky a Gogo et sa Viper Room, est alors un point de chute plus classique. Organiser dans ce quartier de Los Angeles une soirée aussi monumentale, où les invités se comptent en plusieurs centaines, manifeste déjà une volonté de ne pas faire comme tout le monde ; une impression validée par le choix des véhicules qui emmènent les guests jusqu’au Diamond District, la zone particulièrement mal famée où se trouve le théâtre. « Ils avaient affrété des bus scolaires gigantesques qu’ils avaient customisés », se souvient une participante. « Chaque véhicule avait sur le toit une énorme sculpture. Je me souviens d’un sphinx. Moi, je roulais avec le gorille. » Une fois à l’intérieur, l’invitée s’émerveille du bruit et de la fureur : trois scènes ont été montées, chacune à un niveau différent. Nigel Dick, musicien à ses heures perdues en plus d’être réalisateur et l’un des fondateurs de Propaganda, a fait venir son groupe, qui se dispute la vedette avec une formation menée par Joni Sighvatsson. Sur les murs, on projette Metropolis et Nosferatu et, sur un écran géant, les clips produits par la société depuis ses débuts. Les invités – comédiens, techniciens, patrons de labels, producteurs – pénètrent dans un lieu où la fête semble ne jamais devoir s’arrêter. « C’était une de ces fêtes qu’on nous décrit, mais auxquelles on ne croit pas, jusqu’à ce qu’on s’y rende. Je crois bien que cela a duré plusieurs jours », résume, hilare, Aristides McGarry, producteur pour la société de 1987 à 2001. Au menu : « De la nourriture, de l’alcool et pas mal d’autres choses aussi… À l’époque, on s’amusait autant qu’on travaillait. C’est-à-dire énormément », rapporte l’invité. Mais c’est probablement Greg Gold, réalisateur et cofondateur de « PF », qui parle le mieux de cette soirée : « Si tu t’en souviens, c’est que tu n’étais pas là. »
Commenter  J’apprécie          00









{* *}