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Critiques de Benoît Mouchart (21)
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Hergé

Disparu en 1983, Hergé, le père belge de Tintin, demeure l'un des hommes les plus connus au monde mais aussi l'un des plus mystérieux.



Le Musée du Grand Palais à Paris tente de résoudre ce mystère en consacrant à ce génie de l'illustration une rétrospective (jusqu'au 15 janvier) afin de montrer le processus créatif du dessinateur.



Une exposition qui confirme si besoin était le génie du dessinateur, avec notamment des oeuvres de Fontana, Lichtenstein ou Warhol, Hergé étant un collectionneur de peinture moderne et beaucoup de planches originales pour voir le” work in progress”....



Lundi dernier- jour de mon anniversaire, on le rappelle pour ceux qui auraient oublié, c'est Michel, tintophile depuis sa prime jeunesse, qui est allé faire ce cadeau et faire la visite presse que le Grand Palais proposé...



Et plutôt que de raconter l’exposition dans le détail, il a choisi pour nous parler de cette exposition l’angle du Tintinophile, plus ludique, et si vous voulez jouer avec lui pour reconnaitre les oeuvres auxquels il fait allusion n'hésitez pas un seul instant en cette fin de semaine, c'est cadeau...



Chic, l’automne à Paris sera Tintinophile ! Le Grand-Palais ouvre ses portes à l’immense Hergé, père de Tintin et avec lui de la bande-dessinée européenne.



Mais au fait, c’est quoi la Tintinophilie ? La Tintinophilie est une joyeuse maladie apparue en Belgique en 1929.



Un Tintinophile s’émeut dès qu’il voit un damier rouge et blanc et il vérifie, les soirs d’été, si il n’y a pas une étoile de plus dans la grande Ourse.



Pour un Tintinophile, « ornithorynque » est une insulte. Un Tintinophile connait par cœur les 22 albums de Tintin, ordre croissant et décroissant et Il y a les trois versions de « L’ile noire » dans sa bibliothèque.



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Un Tintinophile sait exactement quand et où apparaissent : les Dupondt (1), Haddock (2), Rastapopoulos (3), le professeur Tournesol (4)…



Un Tintinophile connait le nom des membres de l’expédition Sanders-Hardmuth (5). Un Tintinophile connait la nationalité du pilote d’avion Piotr Szut (6).



Un Tintinophile connait sa géographie sur le bout des doigts : la Syldavie et la Bordurie sont des pays frontaliers d’Europe de l’Est et le San-Théodoro, petite république d’Amérique latine, a une politique intérieure très instable.



Un Tintinophile ne peut écouter : « La Gazza Ladra » l’opéra de Rossini sans penser à Moulinsart et Cheverny, évidemment, restera à jamais son château de la Loire préféré.



L’œuvre d’Hergé est un formidable portrait politique, technologique et philosophique du monde au XXe siècle, le



Tintinophile, cet Automne, se rendra donc au Grand-Palais, tout Hergé est là. Pour rien au monde un Tintinophile ne raterait un rendez-vous pareil.



A tous les autres : courrez-y, l’Expo Hergé est dense, instructive, didactique, gaie et colorée.



La Tintinophilie est une joyeuse maladie dont on ne guérit pas, je le sais, je l’ai contractée à l’âge de six ans.



Réponses :



(1)(3) 1932 les cigares du Pharaon, (2) 1940 le crabe aux pinces d’or, (4) 1944 le secret de la Licorne, (5) Bergamotte, Sanders, Charlet, Clairmont, Laubépin, Cantonneau, Hornet, « les 7 boules de cristal ». (6) Estonien, « Coke en stock "
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Brigitte Fontaine





Longtemps directeur artistique du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, Benoît Mouchart est devenu depuis mars 2013 le directeur éditorial de Casterman.



C'est aussi un fou de musique et surtout de Brigitte Fontaine avec qui il est devenu ami et à qui il a consacré un documentaire (Brigitte Fontaine. Reflets et Crudités, 2013) .



Benoit Mouchard a également réalisé une monographie de son œuvre écrite d'abord en 2011 réédité et actualisé pour cette année 2020 au moment de la sortie de son nouvel album,Terre neuve, premier album intense et sauvage de l'artiste depuis plus de 7 ans.



Une monographie- plus que biographie car on y parle de que son oeuvre et jamais de sa vie intime- parfaitement documentée et regorgeant d'informations capitales pour ceux et celles qui veulent découvrir mieux la si insaissable et si unique Brigitte Fontaine.



Soutenu par quelques médias culturels totalement inconditionnels (Libération, Télérama, Les Inrockuptibles) ignoré des grands médias,l’écrivaine et chanteuse Brigitte Fontaine a connu depuis les années 2000 un vrai « revival » qui ont rendu son personnage assez culte, notamment avec son album Kékéland (fait avec Noir Désir, Matthieu Chedid et Sonic Youth) au tout début des années 2000.



Cet ouvrage consacré à Brigitte Fontaine tente alors de percer une des plus grandes énigmes musicales de la scène française grâce à une enquête très poussée, agrementée de nombreux entretiens avec l'artistes et des témoignages de ceux et celles qui ont travaillé avec elle, de Jacques Higelin à Mathieu Chédid en passant par Etienne Daho ou Bertrand Cantat.



L'auteur y disséque longuement « les temps difficiles, mais jamais amers, de ce que certains ont appelé la traversée du désert » qui est survenue au début des années 80 lorsque Brigitte Fontaine et son compagnon depuis de très longues années, le musicien multi-instrumentiste Areski, son principal compositeur, figures de proue de la scène underground française ont connu une longue période d'insucces .



" C’est clair, tous les chemins mènent à ma nuit et je ne peux être sauvée que par moi, mais je ne m’appartiens pas car on m’a donnée. Je suis une flaque. ».



On voit à cet extrait du texte « Madelon », monologue poignant d’une femme maltraitée, tyrannisée, écrit par Brigitte Fontaine en 1978, à quel point la plume de l'artiste est aussi puissante que provocatrice.



Un livre extrêmement précieux et documenté sur une figure incontournable de la scène musicale fancophone !



A noter que Brigitte Fontaine doit également prochainement faire partie d'un projet de cinéma, puisqu'elle y tiendra le nouveau film du duo Gustave Kerven et Benoit Delepine, "Mords les" en tournage dans la ville natale de la chanteuse Morlaix, avant le début du confinement !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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A l'ombre de la ligne claire

Lorsque le 26 septembre 1946 parait le premier numéro du journal hebdomadaire Tintin on y trouve déjà les signatures d’Hergé bien sur qui présente « le temple du Soleil » la nouvelle aventure de son héros, d’Edgar-Paul Jacobs pour Blake et Mortimer, de Paul Cuvelier pour les aventures de Corentin, le contenu rédactionnel n’est pas signé, étonnant pour une pareille publication. Hergé heureux de participer à l’aventure d’une nouvelle publication a imposé son rédacteur en chef : Jacques Van Melkebeke.



Un nom qui sent le soufre dans la Belgique d’après-guerre, Van Melkebeke a collaboré au journal « Le Soir » (volé) dirigé par les Allemands, il a été aussi un critique d’art redoutable dans « Le Nouveau Journal », quotidien bourgeois et intellectuel véritable organe de propagande nazi. A la libération l’ami Jacques, comme il se faisait appeler dans les colonnes des pages jeunesses du « Soir(volé) », a été déclaré incivique pour collaboration avec l’ennemi.



Mais qui est l’ami Jacques ? Un peintre de talent incompris, un scénariste fantôme, Hergé et Jacobs lui doivent beaucoup(il a inspiré le physique du professeur Mortimer à Jacobs…rien que ça !) un auteur de théâtre, un critique d’art cynique, un journaliste pamphlétaire inconscient. Certainement tout cela mais surtout un « Ketje » (gamin Bruxellois) des Marolles (quartier populaire de Bruxelles) aigri de n’avoir jamais été accepté par la bourgeoisie Bruxelloise.



Directeur artistique du festival d’Angoulême de 2003 à 2013, aujourd’hui directeur éditorial chez Casterman, auteur de nombreux essais sur la bande dessinée, Benoit Mouchart nous livre la formidable biographie d’un artiste maudit. Plongée impressionnante dans la Belgique du XXe siècle ce livre est indispensable aux Tintinophiles, aux Blake et Mortimerphiles, aux bédéphilie de tous poils, aux amoureux de Bruxelles et aux passionnés d’Histoire ; finalement cela fait beaucoup de monde.



Lorsque le 26 septembre 1946 parait le premier numéro du journal hebdomadaire Tintin on y trouve déjà les signatures d’Hergé bien sur qui présente « le temple du Soleil » la nouvelle aventure de son héros, d’Edgar-Paul Jacobs pour Blake et Mortimer, de Paul Cuvelier pour les aventures de Corentin, le contenu rédactionnel n’est pas signé, étonnant pour une pareille publication. Hergé heureux de participer à l’aventure d’une nouvelle publication a imposé son rédacteur en chef : Jacques Van Melkebeke.



Un nom qui sent le soufre dans la Belgique d’après-guerre, Van Melkebeke a collaboré au journal « Le Soir » (volé) dirigé par les Allemands, il a été aussi un critique d’art redoutable dans « Le Nouveau Journal », quotidien bourgeois et intellectuel véritable organe de propagande nazi. A la libération l’ami Jacques, comme il se faisait appeler dans les colonnes des pages jeunesses du « Soir(volé) », a été déclaré incivique pour collaboration avec l’ennemi.



Mais qui est l’ami Jacques ? Un peintre de talent incompris, un scénariste fantôme, Hergé et Jacobs lui doivent beaucoup(il a inspiré le physique du professeur Mortimer à Jacobs…rien que ça !) un auteur de théâtre, un critique d’art cynique, un journaliste pamphlétaire inconscient. Certainement tout cela mais surtout un « Ketje » (gamin Bruxellois) des Marolles (quartier populaire de Bruxelles) aigri de n’avoir jamais été accepté par la bourgeoisie Bruxelloise.



Directeur artistique du festival d’Angoulême de 2003 à 2013, aujourd’hui directeur éditorial chez Casterman, auteur de nombreux essais sur la bande dessinée, Benoit Mouchart nous livre la formidable biographie d’un artiste maudit. Plongée impressionnante dans la Belgique du XXe siècle ce livre est indispensable aux Tintinophiles, aux Blake et Mortimerphiles, aux bédéphilie de tous poils, aux amoureux de Bruxelles et aux passionnés d’Histoire ; finalement cela fait beaucoup de monde.
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Hergé

Catalogue de la très belle exposition Hergé au Grand Palais, cet ouvrage constitue un repère dans la bibliothèque d'un tintinophile.

Très bien réalisé, il renferme des textes très intéressants servis par des éléments biographiques précis.

Il complète, notamment par sa richesse iconographique, les nombreuses biographies d'Hergé existantes, en particulier celle de Benoît Peeters, Hergé fils de Tintin.

On y trouve en particulier une partie dédiée à la carrière de publiciste de Georges Rémi qui montre la richesse de ses réalisations et qui met en lumière l’œuvre d'Hergé au-delà du seul corpus des albums de Tintin.

La dernière partie, destinée "aux lecteurs de 7 à 77 ans", est ludique et bien présentée.

Un ouvrage intéressant et bien documenté.
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Hergé : Portrait intime du père de Tintin

Biographie de Hergé, né Georges Remi (1907-1983), le célèbre dessinateur et créateur de Tintin. Facile et agréable à lire, les deux auteurs Benoît Mouchart et François Rivière, nous dévoile la face cachée d'Hergé.

A la lecture de ce livre, personnellement, j'ai eu l'impression que Georges se laissait porter par les évènement, qu'il avait du mal à prendre partie. Ce n'était pas pour moi un dessinateur engagé politiquement et je pense que cela se reflète dans les scénarios de ses œuvres. Peut-être cela est-il dû à son éducation catholique. On a l'impression qu'Hergé s'est laissé porté par le succès de ses bande-dessinées et qu'il n'a fait que suivre le mouvement.

En tous cas, j’apprécie toujours autant son style épuré, ses lignes claires dans ses dessins, ils sont très reconnaissables. Pour moi, les dessins d'Hergé, c'est l'art déco en BD.

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Hergé : Portrait intime du père de Tintin

Excellente biographie du père de Tintin.

Remarquablement bien écrit et de lecture très agréable, ce livre mérite une attention toute particulière.

Moins exhaustive que d'autres, cette biographie n'en demeure pas moins passionnante, peut-être car le parti pris par les auteurs est de moins s'attacher aux détails, de rester factuels donc sans jugement, laissant la liberté au lecteur de tirer les conclusions.
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A l'ombre de la ligne claire

Avec cette biographie éclairante, Benoît Mouchart réhabilite un oublié de l'histoire du 9e art.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Hergé

Très beau livre qui ne peut que donner envie de se précipiter sur l'expo qui ne va pas tarder à ouvrir ses portes au Grand Palais.

La bibliographie relative à Hergé et à son oeuvre déjà impressionnante, va encore s'enrichir les semaines à venir, notamment avec le très attendu "Dictionnaire amoureux de Tintin" de l'incontournable Albert Algoud.

Décidément, l'impatience gagne les tintinophiles et autres amoureux de belles choses, de grandes choses.
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A l'ombre de la ligne claire

Le nom de Jacques van Melkebeke ne dira pas grand-chose à la plupart des personnes. Pourtant, il fut une personne importante dans la bande dessinée, notamment collaborateur d'Hergé et de Jacobs.



Benoît Mouchart retrace la biographie d'un homme oublié. Jacques van Melkebeke n'est pourtant pas n'importe qui. Auteur talentueux, il a contribué à plusieurs histoires classiques de la ligne claire. Pendant l'occupation, il devient journaliste au Soir, alors que celui-ci est sous l'emprise allemande. Après la seconde guerre mondiale, il continue à travailler, mais il est contraint de le faire sous anonymat. Sans chercher à excuser son comportement, Benoît Mouchart montre l'importance de Jacques van Melkebeke. Auteur complet et peintre, il "s'abaissera" à du travail alimentaire, uniquement pour travailler dans la bande dessinée ou la peinture.



A l'ombre de la ligne claire est une biographie qui éclaire tout un pan de l'art belge. Paru une première fois en 2002, cette édition est retravaillée pour ne plus oublier ce faiseur d'art qu'était Jacques van Melkebeke.
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La damnation d'Edgar P. Jacobs

Cette biographie d'Edgar P. Jacobs, très complète, donne à la fois une idée objective du parcours du créateur de Blake et Mortimer, mais aussi en trame de fond des renseignements intéressants sur l'histoire de la bande dessinée en Belgique (sans parler du contexte historique!)



Benoit Mouchart et François Rivière suivent un fil chronologique. Ils s'appuient beaucoup sur l'autobiographie de Jacobs, Un opéra de papier, mais avec tout le recul et les réserves nécessaires: Jacobs n'est pas nécessairement sincère dans ses mémoires, et transforme / occulte volontiers tout ce qui serait trop personnel à son goût, ou peu conforme à l'image qu'il entend laisser de lui. Les auteurs utilisent donc avec profit la correspondance de Jacobs et de ses amis, et ils ont interrogé ses proches, nous livrant ainsi quelques anecdotes inédites.



En général on sait vaguement que Jacobs était passionné de chant lyrique, qu'il ne connaissait que très peu l'Angleterre (bien que ses héros respectent l'image que l'on se fait de l'archétype "so British"), et a collaboré avec Hergé.



Mouchart et Rivière précisent, corrigent.



"La Damnation d'E.P. Jacobs": Jacobs n'était pas seulement un passionné d'opéra, il rêvait d'être un chanteur lyrique renommé. La BD n'a été pour lui tout d'abord qu'un travail alimentaire (même si c'est aussi de bons moment passés avec Van Melk et Hergé, un ami très proche jusqu'à leur brouille pour une question de "territoire" artistique/commercial), et jusqu'au bout il est resté convaincu d'avoir gâché sa vie et son talent, alors qu'il a créé avec Blake et Mortimer une série ayant eu un succès énorme et qui, prolongée après sa mort, reste un grand classique de la BD, belge et au-delà. On a du coup l'occasion de découvrir la formation à la fois de l'homme et de l'artiste, d'entrer dans les coulisses du journal Tintin, de mieux connaître au passage Hergé (bien malmené par sa légende), la période trouble des années 40,...



En parallèle de la biographie, les analyses de la série, de son évolution, des innovations artistiques de Jacobs sont particulièrement bien menées: détaillées mais compréhensibles tout de même pour les néophytes, elles expliquent sans toutefois verser dans l'admiration inconditionnelle - il y a des ratages chez Jacobs, et les auteurs n'oublient pas de le signaler...



Bref, un livre passionnant, agréable à lire (moi qui ne raffole pas des biographies, je l'ai adoré), pas pédant. Et les photos illustrant le parcours de Jacobs sont parfois particulièrement émouvantes... Les dernières notamment, où Jacobs se prend en photo en train de mimer la posture adéquate pour ses personnages avant de les dessiner, sont troublantes. On reconnait des passages des Trois Formules du professeur Sato, et surtout on *voit* Blake, Mortimer et Olrick derrière ce vieil homme figé dans un mouvement bientôt immortalisé sur le papier...
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Hergé : Portrait intime du père de Tintin

Dans un registre oscillant entre la consultation d'ouvrages précédents et plusieurs entrevues, les auteurs donnent à lire un Hergé de Paris Flash , parfois superficiel
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Herge, portrait intime du père de Tintin

J'ai eu deux approches bien différentes par rapport au dessinateur Hergé, n'étant pas fana de Tintin dison que ce fut plus Astérix et Obélix qui ont percé mon enfance. La première fut le livre de Sven Ortoli avec Tintin au pays des savants que j'avais trouvé intéressant et la deuxième avec Geo Book: Sur les traces de Tintin 110 pays qui était aussi fort instructif et remplie de magnifique photographies. Alors lorsque, j'ai lu sa biographie je ne partais pas de nulle part même je la voyais sous un nouvelle angle. J'ai bien aimé savoir, que très jeune il aimait dessiné et qu'il avait fait les scout qui a marqué son personnage de Tintin. Que sa mère avait des problèmes psychologique et qu'il avait un frère plus jeune d'où est venu sont inspiration pour Tintin. Qu'il fut fait prisonnier durant la Deuxième Guerre mondiale. Que c'est sur une commande de son employeur qu'il a envoyé Tintin en URSS et au Congo. Qu'il faudra attendre longtemps avant qu'Hergé visite réellement ces endroits au lieu de seulement ce documenter. Ce petit livre, il très petit selon mon standart, près de 230 pages environs pour ceux qui aime pas lire par exemple juste des BD trouveront leurs compte.
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Hergé

Ce livre est le catalogue de l'exposition Hergé qui a eu lieu au Grand Palais du 28 septembre 2016 au 15 janvier 2017.



Un catalogue d'exposition doit être selon moi à la fois un rappel et un prolongement de l'exposition qu'il consacre.



Souvent, ce qui concerne le papa de Tintin est fort bien fait, et cet ouvrage ne déroge pas à la règle. Il rassemble tous les éléments présents dans l'exposition, et permet du coup de redécouvrir ce que l'on a manqué ou vu un peu trop vite dans l'exposition.



Une partie importante de l'exposition, et donc de son catalogue, présente les œuvres de Hergé "publiciste", que je ne connaissais pas et qui sont tout-à-fait intéressantes.



En conclusion, je trouve ce livre fort bien élaboré, et qui présente d'une manière égale tous les aspects de l'œuvre d'Hergé, sans spécialement privilégier Tintin, ce qui serait réducteur sans être dévalorisant.
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Hergé

Si la bande dessinée est aujourd’hui considérée comme un art (« le neuvième art »), c’est en partie grâce à Hergé : scénariste, il lui a donné une dimension littéraire ; dessinateur, il l’a marqué d’un trait de génie, de sa fameuse « ligne claire », aussi appelée le « style Tintin ». Pour en savoir plus, rendez-vous au Grand Palais, à Paris, qui présente, jusqu’au 16 janvier, l’exposition "Hergé"… Un superbe catalogue avec 64 pages spécialement pour la jeunesse !
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La Bande dessinée

Très chouette, intéressant, trop peu d'illus...
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La Bande dessinée

La bande
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De la bande-dessinée au XXIe siècle

Bande dessinee
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A l'ombre de la ligne claire

Cet ouvrage est la biographie d'un homme dont le nom a peu de chance d'évoquer grand chose à la plupart des gens. Jacques Van Melkebeke est un peintre bruxellois, d'origine très modeste, qui est parvenu à se faire une (petite) place dans le monde des arts de son époque. Là où l'on comprend mieux l'intérêt que l'on lui porte encore aujourd'hui, c'est en apprenant qu'il est un ami d'enfance d'Edgard-Pierre Jacobs, le célèbre auteur de Blake et Mortimer. Il a également bien connu Hergé, le père de Tintin. Les trois hommes se sont fréquentés longtemps, et il ressort aujourd'hui que Van Melk, comme on le surnommait, a travaillé régulièrement sur les histoires de ses deux amis, donnant des pistes d'histoires, des scénarios, des découpages narratifs... Comment se fait-il qu'il ne soit pas plus connu aujourd'hui ? Plusieurs explications à cela.

Tout d'abord, Hergé n'était pas enclin à partager la paternité de ses histoires.

Ensuite et surtout, Jacques Van Melkebeke eu le tort de collaborer (le mot n'est pas innocent) au journal belge Le Soir pendant l'occupation allemande de la seconde guerre mondiale. Il a conséquemment été mis sur liste noire et interdit de publication et d’exposition longtemps. Sa participation à quelque entreprise d'édition que ce soit était du coup impossible. Il aura ainsi été un temps le rédacteur en chef clandestin du journal de Tintin, ainsi que d'autres publications.

Notons enfin que Van Melkebeke s'est toujours rêvé peintre et ne participa à d'autres activités que pour des raisons alimentaires.

Tout amateur de BD pourra se passionner pour cet ouvrage qui éclaire d'un jour nouveau la genèse des œuvres de deux maitres de la bande dessinée belge, et qui confirme l’ambiguïté du parcours idéologique d'Hergé, qui restera toujours lié aux hommes, sinon aux idées, qui seront condamnés par son pays à la Libération.
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A l'ombre de la ligne claire

Sous ce titre oxymorique se cache une méticuleuse biographie de l’homme de l’ombre (donc) des deux plus grands artistes de la Ligne Claire (aussi), à savoir Hergé et Jacobs, respectivement papas de Tintin et de Blake et Mortimer. Ce n’est pas le premier venu qui l’écrit puisque Benoit Mouchart est actuellement le directeur éditorial chez Casterman, jusqu’à l’an passé il était également en charge de la programmation culturelle du festival d’Angoulême et a déjà à son actif une dizaine d’ouvrages sur le médium, dont certains sur les deux monuments sus-cités. L’ouvrage qui nous intéresse, paru initialement il y a une dizaine d’années et qui ressort aujourd’hui dans une version révisée et enrichie, nous présente Jacques Van Melkebeke, ami de longue date de Jacobs et Hergé, qui a eu une influence assez importante sur les deux artistes puisqu’il a participé entre autre à l’élaboration de pas mal de scénarios de Tintin et à certains albums de Blake et Mortimer. Si vous n’en avez (peut être) jamais entendu parler c’est probablement dû à ses activités sous l’Occupation puisque il n’hésite pas à devenir journaliste au Soir (devenu Soir Volé) alors que le journal est clairement à la botte allemande. Si on ne peut lui reprocher de prises de parti politique (hormis un article imposé mais hélas à décharge sur un procès de résistants) son attitude envers l’occupant déplait fortement et lui fera avoir pas mal d’ennuis (après la Guerre il est jugé puis condamné et ne pourra travailler quasiment que sous couvert d’anonymat). Benoit Mouchart rend justice à ce personnage important de l’univers de la BD Franco-Belge sans excuser ou justifier quoique ce soit ce qui est évidemment tout à son honneur. Les faits rien que les faits pour découvrir une page de l’histoire du 9° Art, et de l’Histoire tout court, passionnantes.
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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De la bande-dessinée au XXIe siècle

Un petit livre gris pour se mettre les idées au clair. Un essai passionnant et pertinent.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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